1961 Aston Martin DB4
No reserve
Sold 250,320
€ [$]
1961 Aston Martin DB4
No reserve
Carte grise française
Châssis n° DB4/704/L
Moteur n° 400/1958
- Même propriétaire depuis 25 ans
- Historique français documenté
- Avantageuse mécanique de DB5
- Livrée neuve en France
- Sans réserve
Rendues légendaires par James Bond autant que par leurs qualités routières, les Aston DB associent le raffinement d'un intérieur britannique au charme d'un dessin d'origine italienne et d'un moteur noble. Celui-ci, dérivé du six-cylindres Lagonda conçu sous l'autorité de WO Bentley, a été complètement revu, pour la DB4, par Tadek Marek : il conservait les deux arbres à cames en tête mais abandonnait la fonte au profit de l'aluminium, la cylindrée passant à 3,7L. Pour la carrosserie, Aston Martin s'est tourné vers la Carrozzeria Touring pour adopter son mode de fabrication "superleggera", où les panneaux en alliage étaient portés par une légère structure tubulaire. Forte de 240 ch, cette superbe automobile dépassait 225 km/h et, lors de sa présentation en 1958, la DB4 était saluée par d'élogiux commentaires. La DB4 servira de base aux futures DB5 et DB6, tout en connaissant elle-même diverses améliorations, ainsi que des versions dérivées comme la DB4 GT, réservée à la compétition.
La voiture que nous présentons fut livrée neuve le 15 juin 1961, à son premier propriétaire, un certain M. Persillon de Mont de Marsan, via l'importateur français : la " Société Nouvelle du Garage Mirabeau ", 71 avenue de Versailles à Paris 16ème arrondissement. La fiche usine présente dans le dossier précise qu'elle était équipée d'un radiateur d'huile, de jantes chromées et d'ampoules de phares jaunes. Sa livrée d'époque associe une couleur extérieure grise référence " snow shadow grey " à un intérieur en cuir Connolly rouge. Si la voiture se trouve aujourd'hui repeinte en bleu, elle a conservé un intérieur en cuir rouge partiellement rénové. L'historique que nous avons pu retracer de la voiture nous apprend que les premiers propriétaires sont tous français jusque dans les années 1970. Par la suite, probablement dans les années 1980, la voiture rejoindra les Etats-Unis et, plus précisément, l'Etat du Massachusetts. Elle réapparait en France, à Paris au début des années 1990 et fut notamment proposée à la vente chez " Remise Paris Ouest " en 1994. Son actuel propriétaire en fait l'acquisition en 1996, son moteur avait déjà été remplacé par un bloc de DB5. Elle a bénéficié de quelques travaux mécaniques depuis, mais, n'a que peu roulé ces dernières années et devra bénéficier d'un contrôle mécanique général approfondi avant de prendre la route sur de longues distances. Aujourd'hui dans un joli état d'usage et pourvu d'une agréable patine, notre exemplaire dont la mécanique est plus performante qu'à l'origine représente une occasion rare d'acquérir un exemplaire d'origine française. Son état d'usage lui confère ce petit supplément d'âme et lui procure un charme inimitable.
MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.
French title
Chassis n° DB4/704/L
Engine n° 400/1958
- Same owner for last 25 years
- Documented French history
- Advantageous DB5 engine
- Delivered new in France
- No reserve
Famous for their road-going qualities as well as an enduring association with James Bond, the DB Astons combined the refinement of a British interior with the charm of an originally Italian design. The DB4 also featured a magnificent engine, derived from WO Bentley's Lagonda 6-cylinder engine, completely re-built by Tadek Marek. It retained the twin overhead cam but with a block in aluminium rather than cast iron, and an increased size of 3.7-litres. For the body, Aston Martin turned to Carrozzeria Touring in order to adopt their 'superleggera' method, with alloy panels attached to a lightweight tubular structure. Producing some 240 bhp, this superb automobile was capable of over 225 km/h and met with rave reviews when it appeared in 1958. The DB4 would serve as the base for subsequent DB5 and DB6 models, while evolving itself with various improvements and derivative versions such as the DB4 GT, built for competition.
The car presented was delivered new on 15 June 1961 to its first owner, a certain Mr Persillon from Mont de Marsan, via the French importer " Société Nouvelle du Garage Mirabeau ", of 71 avenue de Versailles in the 16th arrondissement of Paris. The factory sheet included in the file states that it had an oil cooler, chrome wheels and yellow headlight bulbs. The period livery combined an exterior colour of " snow shadow grey " with a red Connolly leather interior. Today, the car has been repainted blue, but retains the partially renovated red leather interior. Having traced the car's history, we have discovered that the car's owners were all French through to the 1970s. Then, at some point during the 1980s, the car went to Massachusetts in the United States. In the early 1990s, it returned to France, re-appearing in Paris, and was offered for sale by " Remise Paris Ouest " in 1994. The current owner acquired the car in 1996, by which time it had been equipped with a DB5 engine. The car has had some mechanical work carried out subsequently but has been driven very little in recent years and requires a thorough recommissioning before taking to the road for any distance. This elegant DB4, equipped with an engine more powerful than it had when new, represents a rare opportunity to acquire an original French example. It is presented in nice, used condition with a lovely patina that adds soul and an inimitable charm.
PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.
Collection 'So British'
Christian Dior décrivait l'élégance comme un tout, " qu'elle est ce qui ne se voit pas autant que ce qui se voit ". Elle se manifeste à la fois dans le fond et dans la forme de l'être-même, de l'objet, et sa présence dans l'une ne peut se priver de l'absence dans l'autre, et inversement.
L'élégance peut se cacher dans tous les recoins de la création humaine et divine. Les créateurs de Haute-Couture, dans la mode ou dans l'automobile d'entre-deux guerres, l'avaient bien compris. Les plus impressionnantes créations furent, en leurs temps, françaises. Les Saoutchik, Figoni & Falaschi, Kellner, Labourdette, Chapron excellaient dans cette discipline.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la production de masse devait répondre à une consommation grandissante. Chaque famille devait posséder son propre véhicule. Ces nouvelles habitudes ont démocratisé l'automobile pour tous, en emportant à jamais dans cette vague les carrossiers français les plus prestigieux, ces artistes de l'élégance.
Certaines marques ont résisté. Mais pas en France où Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti…ont progressivement disparu. En Italie, la période a vu naître Ferrari avec son fondateur Enzo, fou de vitesse et de compétition. Lamborghini s'est positionné sur un marché haut de gamme en créant des lignes qui ne ressemblent à aucune autre. Maserati, déjà présent avant-guerre, a résisté en produisant en nombre limité des automobiles d'exception.
Mais si un pays peut se targuer de produire des automobiles à l'élégance rare, c'est bien l'Angleterre. Tout au long de l'histoire de sa production automobile, les voitures anglaises n'ont jamais mis de côté cette valeur qui leur a permis de survivre et de perdurer encore aujourd'hui.
Aston Martin symbolise certainement le mieux cette élégance qui en a fait et continue d'en faire son succès. Une ligne fluide et discrète, un moteur puissant, un châssis bien pensé sont les attributs de cette marque choisie par les monarques, les gentlemen et même un bien célèbre agent secret ! Tout en se distinguant sur les circuits internationaux, la production d'après-guerre s'est majoritairement attachée aux coupés, rendant les cabriolets de la marque plus rares encore.
Cette Collection, " So British ", est un hymne à l'Angleterre. Son auteur, un homme discret, pourrait se glorifier d'une carrière internationale de capitaine d'industrie construite sur sa formation d'ingénierie en mécanique et électricité, tantôt basé aux Etats-Unis, tantôt en Angleterre, longtemps au Japon.
Il pourrait se glorifier d'avoir réuni dès les années 70 un aéropage de motos Vincent, puis à partir des années 90, d'avoir rassemblé les plus désirables GT anglaises " plus élégantes que les italiennes (sic) ". Mu par l'idée d'excellence et par la même détermination qui avaient contribué au succès de ses affaires, il enrichit et affina ses choix en déclinant en particulier les différents modèles Aston Martin de telle sorte qu'il nous nous invite à déguster cette formidable " verticale " comme on dit entre œnologues.
Mais son élégance le préserve de toute vanité. Et sa collection, 'So British', présentée ici, est à son image.
Collection 'So British'
Christian Dior described elegance as an entity that is " as much about what you don't see as what you do see ". It manifests itself both in the background and in the form itself, and its presence in one cannot exist with an absence in the other and vice versa.
Elegance can be found in every corner of human and divine creation. The creators of Haute-Couture, whether in fashion or between the wars in automobile design understood this very well. The most impressive creations were, in their day, French. The Saoutchiks, Figoni & Falaschi, Kellners, Labourdettes and Chaprons all excelled in this discipline.
After the Second World War, production increased in response to a growth in demand. Every family wanted to own their own vehicle. These new habits ensured the automobile became accessible to everyone, and the most prestigious French coachbuilders, these artists of elegance, were carried off for ever on this wave.
Certain marques fought back. Not in France however where Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti, disappeared one by one. In Italy, this period saw the birth of Ferrari, with its founder Enzo, passionate about speed and competition. Lamborghini positioned itself at the top end of the market, with styling like nothing seen before. Maserati, already present before the war, stood firm by producing a limited number of exceptional automobiles.
But if there is one country that can lay claim to producing automobiles of a rare elegance, it is England. Throughout the history of its automobile production, British cars have kept hold of this formula. A formula that has enabled it to survive and continue to this day.
Aston Martin symbolises perfectly the supreme elegance that made and continues to make the marque so successful. The subtle and graceful styling, the powerful engine and well-designed chassis are all attributes of a marque favoured by monarchs, gentlemen and even a famous secret agent ! While distinguishing itself on international circuits, post-war production was focused primarily on coupés, making cabriolets by this marque even rarer.
This Collection, " So British ", is a homage to Britain. Its author, a discreet man, could boast of an international career as a captain of industry, with his background in engineering and electricity, based at various times in the United States, England and, for a long time, Japan.
He could be proud of having assembled a glorious collection of Vincent motorcycles during the 1970s. Then, from the 1990s, collecting some of the most desirable British GT cars " more elegant than the Italians (sic) ". Driven by the idea of excellence and by the same determination that contributed to his success in business, he enriched and refined his choices by selecting in particular the different Aston Martin models, inviting us to experience this formidable " vertical tasting " as oenologists would say.
But his elegance precludes any vanity. And his collection 'So British', presented here, is in his image.
Photos © Kevin Van Campenhout
Estimation 240 000 - 320 000 €
Sold 250,320 €
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