1929 Bugatti Type 44 Roadster par Frugier
Vendu 333 760
€ [$]
1929 Bugatti Type 44 Roadster par Frugier
Sans titre de circulation
Châssis n° 441125
Moteur n°878/ 441125
Boite de vitesse n°878
Pont n°878 (12x50)
- "Matching numbers", mécanique et carrosserie d'origine
- Carrosserie unique et attrayante
- Superbe état de présentation
La particularité de cette voiture est d'être équipée de toutes ses pièces d'origine, ce qui n'est pas si fréquent pour une Bugatti ! Selon les archives de l'usine, elle a été commandée au début de 1929 par Léon Boucher, agent Bugatti de Limoges. Localement, Léon Boucher est alors une personnalité automobile connue car il a participé à partir de 1928 (et continue à le faire jusqu'en 1931) à plusieurs courses de côte avec ses Bugatti Type 35 et Type 43. Dotée d'une "carrosserie temporaire à deux place" composée d'un capot, de deux sièges en bois et de roues de secours, la voiture est acheminée de Molsheim à Limoges où elle arrive le 14 septembre. Léon Boucher la livre à son premier propriétaire, René Berthomier, qui souhaite l'équiper d'une carrosserie roadster. Architecte, il habite 4 rue de Maupas et cette Type 44 serait la seule Bugatti qu'il ait possédée.
Pour réaliser la carrosserie, il se tourne vers un atelier de la ville, celui de René Frugier. Les travaux durent environ six mois à l'issue desquels la voiture est parée d'une belle carrosserie deux places découvrables, d'une sobre sportivité et dotée à l'arrière d'un "spider" où peut prendre place une troisième personne. Le 3 mars 1930, René Frugier effectue la demande d'immatriculation en joignant le PV d'usine datant du 2 septembre 1929 et signé E. Pracht, responsable administratif à Molsheim. Sous le numéro "5401-ZL", celle qui est qualifiée de "Torpédo 2 places sport 2 spider arrière" peut rejoindre le garage de René Berthomier.
Fier de son acquisition, celui-ci la présente avec son épouse à l'occasion du concours d'élégance organisé pour le Rallye Paris-Vichy, en juin 1930. Inscrite dans la catégorie "voitures ouvertes de plus de 10 CV", la Bugatti 44 remporte le premier prix. A la suite de cet exploit, elle apparaît dans les pages de la revue L'Équipement automobile de juillet 1930.
M. Berthomier conserve la voiture jusqu'en avril 1935, date à laquelle elle est vendue à Paris et reçoit l'immatriculation 9527 RJ6. A partir de là, la trace se perd et les archives des immatriculations, en grande partie détruites de 1900 à 1950 (année du changement du système de numérotation), restent muettes. La voiture réapparaît le 18 mai 1955 où elle est immatriculée sous le numéro 5082 DX 75 au nom d'Émile Gautier, ingénieur habitant 49 rue de Rome, à Paris.
Vers 1960, la jolie Bugatti 44 rallie le nouvel établissement d'Henri Novo à Marolles-en-Hurepoix. Son fils Jean se souvient de cette voiture, qui n'avait pas roulé depuis de nombreuses années, ce qui peut laisser supposer qu'Émile Gautier en était propriétaire déjà avant 1955. En 1970, elle est achetée par M. Seydoux, dont l'importante collection comporte alors plus de 20 Bugatti. Il garde la voiture pendant une quinzaine d'années avant de la vendre, par l'intermédiaire d'Edgar Bensoussan, à un M. John Mozart, domicilié à Palo Alto, près de San Francisco. Le 26 janvier 1989, elle est immatriculée aux États-Unis sous le numéro 1 QDP 772. L'année suivante, elle est proposée aux enchères à Chicago et, début 1991, l'actuel propriétaire en fait l'acquisition. Cette Bugatti 44 est donc entre ses mains depuis plus de 27 ans ! Après son achat, il procède à une restauration mécanique complète, dont témoigne un ensemble de photos. La capote est remise en état, et la sellerie en similicuir est refaite en cuir véritable.
Curieusement, il arrive que le nom de Kellner soit associé à cette voiture. Il arrivait à Bugatti de confier à ce carrossier des voitures à réparer ou réviser, et c'est peut-être ce qui est arrivé à celle-ci.
Aujourd'hui, cette voiture est en excellent état et surtout elle comporte toute sa mécanique, sa carrosserie et ses accessoires d'origine. Une photo lors du concours d'élégance de Vichy 1930 et une autre qui la montre sortant de l'atelier Frugier, à Limoges, permettent de constater qu'elle est aujourd'hui tout à fait identique à ce qu'elle était alors. Le propriétaire confirme qu'elle fonctionne parfaitement et démarre par tous les temps, en particulier grâce à son carburateur Schebler d'époque. En résumé, cette voiture à la carrosserie unique allie le prestige du nom à une indiscutable authenticité. De plus, dans cette version huit-cylindres 3 litres, elle affiche la puissance, la souplesse et les performances des meilleures voitures de cette époque.
Unregistered
Chassis number 441125
Engine number 878/441125
Gearbox number 878
Axle number 878 (12x50)
- "Matching numbers", original engine and bodywork
- Unique, attractive bodywork
- Superb condition
This car is distinguished by the fact that it is still equipped with all its original parts, which is not a common occurrence for a Bugatti! According to the factory archives, it was ordered at the start of 1929 by Léon Boucher, the Bugatti agent in Limoges. Boucher was well known in motoring circles in the area as he took part in several hillclimbs with his Type 35 and Type 43 Bugattis from 1928 onwards (and continued to do so until 1931). Fitted with "temporary two-seat bodywork" comprising a bonnet, two wooden seats and spare wheels, the car was dispatched from Molsheim to Limoges, where it arrived on 14 September. Boucher delivered it to its first owner, René Berthomier, who wished to have a roadster body fitted to it. An architect, he lived at 4, rue de Maupas; this Type 44 is believed to be the only Bugatti he owned.
To produce the bodywork, he turned to a workshop in the city run by René Frugier. The work took about six months, at the end of which the car was graced with attractive two-seat convertible bodywork featuring understated sporting looks and a "dickey seat" at the back with room for a third passenger. On 3 March 1930, Frugier submitted the application to register the car, including the factory report dated 2 September 1929 and signed by E. Pracht, the administrative manager at Molsheim. With the registration number "5401-ZL" and designated as a "2-seat sport torpedo with a rear dickey seat", the Bugatti could now take its place in Berthomier's garage.
Together with his wife, the proud owner presented his new car at the concours d'élégance organised on the occasion of the Rallye Paris-Vichy in June 1930. Entered in the class for "open cars of 10CV and above", the Bugatti 44 was awarded first prize. Following this achievement, it appeared in the July 1930 issue of the magazine L'Équipement automobile.
Berthomier kept the car until April 1935, when it was sold in Paris and assigned the registration 9527 RJ6. After this, any trace of the car was lost and the vehicle registration archives - for the most part destroyed for the period 1900-1950 (the year in which the system was changed) - offer no clues. The car reappeared on 18 May 1955, when it was registered 5082 DX 75 to Emile Gautier, an engineer living at 49, rue de Rome in Paris.
Around 1960, the pretty Bugatti made its way to Henri Novo's new garage at Marolles-en-Hurepoix. His son Jean recalls the car, which had not been driven for several years, suggesting that Gautier may have owned it before 1955. In 1970, it was purchased by Monsieur Seydoux, who had a large collection including more than 20 Bugattis at the time. He kept the car for some 15 years before selling it through Edgar Bensoussan to John Mozart, a resident of Palo Alto, near San Francisco. On 26 January 1989, it was registered in the United States with the number 1 QDP 772. The followed year, it was offered at auction in Chicago and then, at the start of 1991, acquired by its current owner. This Bugatti 44 has therefore been in his ownership for more than 27 years! After purchasing the car, he had a comprehensive mechanical restoration carried out, as can be seen from a collection of photographs. The hood was restored and the leatherette upholstery refurbished using real leather.
Curiously, the name of Kellner is sometimes linked to this car. It was known for Bugatti to entrust some cars to this coachbuilder for repairs or service work, and this may be what happened in this case.
Today, the car is in excellent condition; in particular, it is complete with its bodywork and all its mechanical components and original accessories. A photo taken at the concours d'élégance in Vichy in 1930 and another showing it leaving Frugier's workshops in Limoges demonstrate that it remains identical in every way to its appearance at the time. Its owner confirms that it operates perfectly and starts in all weathers, thanks notably to its period Schebler carburettor. In short, this car with its unique bodywork combines a prestigious name and unquestionable authenticity. In this 8-cylinder 3-litre version, moreover, it exhibits the power, flexibility and performance of the best cars of its time.
Estimation 320 000 - 420 000 €
Vendu 333 760 €
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