ÉCOLE SIENNOISE DE LA FIN DU XVIe SIÈCLE Sainte Catherine d'Alexandrie
Sculpture en bois polychromé et doré
La sainte vêtue à l'antique, le manteau noué sur l'épaule, tenant contre sa jambe gauche une roue dentée symbole de son martyre, sa main droite levée vers le ciel ; polychromie et dorure en sgraffito retouchées, quelques écaillures et fente médiane
H. : 69 cm (27 in.)

A parcel-gilt and polychrome painted sculpture depicting Saint Catherine of Alexandria, Sienese school, late 16th century

La Légende Dorée de Jacques de Voragine situe la naissance de Sainte Catherine dans une famille noble d'Alexandrie d'Égypte en 294. Dès son plus jeune âge elle étonne son entourage par ses vastes connaissances et sa sagesse qui la placent d'emblée au rang des grands poètes et philosophes du temps. L'empereur Maximin II la remarque et tente en vain de la faire renoncer au christianisme.

Après avoir, à l'âge de dix-huit ans, converti plusieurs doctes savants qui devaient obtenir son renoncement, elle est emprisonnée puis, devant son entêtement à conserver sa foi, condamnée à être déchiquetée par une roue à dents de scie que ses prières font se briser. Finalement décapitée, le corps de la sainte martyre est transporté par des anges au Mont Sinaï ou un monastère sera fondé sur sa tombe présumée.

Connue comme patronne des Jeunes filles elle protège encore les philosophes, les théologiens et les notaires comme les potiers, charrons et tourneurs. Ses attributs sont principalement la roue dentée, parfois brisée, l'épée, la palme du martyre et l'Empereur foulé au pied.



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