• 1969 Lamborghini Miura S
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1969 Lamborghini Miura S

Carte grise française
Châssis n° 3997
Moteur n° 2943
Production n°349
Carrosserie n° 449

- Même propriétaire depuis 1974, 52 143 km d'origine
- Matching numbers (moteur, capot, porte)
- Vendue neuve en Italie
- Une des dernières Miura "sortie de garage"
- Histoire fabuleuse

La présentation, au Salon de Genève 1966, de la Lamborghini Miura fit l'effet d'une bombe. Ferruccio Lamborghini voulait frapper les esprits, et il y parvint au-delà de toute espérance ! D'une conception révolutionnaire pour une voiture de route, la Miura donnait un sacré coup de vieux aux Ferrari qu'elle concurrençait directement. Dotée d'un châssis-plateforme conçu par Gian Paolo Dallara, son moteur était en position centrale-arrière, grande originalité pour une voiture de série. En plus, il était placé de façon transversale et faisait bloc avec l'embrayage et la boîte de vitesses, formant un ensemble extrêmement compact. Cette disposition originale avait permis à Marcello Gandini, chez Bertone, de tracer une ligne basse, racée, inédite, différente de tout ce que l'on connaissait alors. Stricte deux places, elle était dotée de phares inclinables entourés de "cils" reprenant le style de la prise d'air de capot. A l'arrière, la vitre laissait place à des lamelles horizontales et un discret becquet arrière surmontait le pan coupé inspiré de la compétition. Le moteur 12 cylindres en V provenait de la 400 GT, avec une puissance légèrement supérieure, de 350 ch, ce qui permettait à cette "supercar" d'atteindre 270 km/h. On était vraiment en présence d'une machine exceptionnelle et Ferrari mettra plusieurs années à réagir, ne commercialisant sa Berlinetta Boxer à moteur central qu'en 1973. En 1968, deux ans après sa présentation, la Miura évoluait en P 400 S. Grâce à la modification des conduits d'admission et des chambres de combustion, la puissance passait à 370 ch mais c'est surtout l'agrément de conduite qui bénéficiait de ces améliorations. D'ailleurs, le confort intérieur était lui aussi plus soigné, pour confirmer la vocation de Grand Tourisme de la star de Sant' Agata Bolognese. "De tous les essais que j'ai réalisés, la Miura est la voiture qui m'a le plus impressionné", dira José Rosinski, lors d'un essai récent. De la part d'un essayeur riche d'un tel passé, c'est un compliment de poids !

Trouver une Lamborghini Miura entre les mains du même propriétaire, français, depuis presque 50 ans est chose rare ! Quel privilège que de rencontrer pour la première fois son propriétaire, dans le sud-ouest de la France, dans sa propriété familiale à côté de Toulouse. Un homme exquis de 87 ans, accompagné de son adorable et charmante épouse, m'a narré sa vie avec passion et beaucoup d'humour. Cet homme aux multiples talents s'est essayé au pilotage automobile en participant à diverses courses et rallyes dans les années 50 et 60, prenant le volant aussi bien d'une DB au Grand Prix de Pau que d'une Simca Aronde. Amoureux de voile, il prendra le départ à trois reprises du navire du Baron Bich en tant que skipper lors de la course la plus disputée : l'America's Cup. Très précis, il fabriqua de nombreux et magnifiques meubles en bois et très design. En 1974, il tombe par hasard sur une annonce : cette Lamborghini Miura S en vente du côté de Perpignan. Elle était alors jaune, intérieur cuir et velours vert et le fait de posséder une sportive italienne à moteur V12 lui plut. La voiture était mise en vente par son deuxième propriétaire qui l'avait lui-même acquise auprès du premier propriétaire, un industriel italien à qui la voiture avait été livrée neuve en 1969 ; elle fut livrée par l'usine en blanc Miura, intérieur en cuir et velours bleu.
Une fois l'achat réalisé, elle est rapatriée dans sa propriété dans laquelle il vit toujours aujourd'hui ; elle trouva protection dans le garage / grange, au sec, à côté de sa demeure. Il décide immédiatement de la faire repeindre en rouge, sans toucher à l'intérieur ; je cite le propriétaire : " Je l'ai faite repeindre en rouge, couleur que doit porter tout bolide italien ! " Également, il ira acheter deux jantes arrière de Miura SV à l'usine car " ces petites roues d'origine étaient moins esthétiques " (facture d'origine présente dans le dossier). Ses deux jantes d'origine, qu'il a conservé, seront livrées au futur propriétaire.
En 48 ans, il parcourt à son volant un peu moins de 10 000 kms en la faisant entretenir régulièrement par divers garages de la région toulousaine. Le dossier de factures est assez fourni. Il y a un an, elle a été remise en route et a passé son contrôle technique. Elle démarre immédiatement et le moteur tourne bien sur ses 12 cylindres. Son intérieur est magnifiquement patiné et semble véritablement être celui d'origine. Son compteur indique 52 143 km, son kilométrage d'origine. Les deux capots portent bien le numéro 449, ainsi que chaque ailette du capot arrière frappée de la numérotation de 1 à 6. La poignée de porte du passager est gravé 449, celle du conducteur 453. Son moteur est bien celui d'origine, portant le numéro 2943.
Cette Miura S représente une véritable capsule de temps, dans son état d'origine, sans jamais avoir été démontée. Son propriétaire et son épouse, une fois leur Miura S vendue, profiterons de leur cabriolet Jaguar type E garé à côté de la belle italienne !
Ce chef-d'œuvre de l'histoire de l'Automobile représente une des dernières opportunités d'acquérir une Miura S avec un tel historique…Je le répète, entre les mains du même propriétaire depuis 1974 !

MERCI DE NOTER QUE LE NUMERO DE PRODUCTION DE CETTE MIURA S EST BIEN 349 ET NON 339. MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.



French title
Chassis no. 3997
Engine no. 2943
Production no. 339
Body no. 449

- In same ownership since 1974, 52,143km from new
- Matching numbers (engine, bonnet, door)
- Delivered new in Italy
- One of the last 'garage find' Miura
- Fabulous history

The launch of the Lamborghini Miura at the Geneva Motor Show in 1966 created an absolute storm. Ferruccio Lamborghini had wanted to create a stir and he did this beyond his wildest expectations! A revolutionary road car, the Miura was a slap in the face to Ferrari, his direct competitor. In a break from tradition for a road-going car, it featured a mid-engine on the chassis-platform designed by Gian Paolo Dallara. Moreover, it was transversely mounted, and the gearbox was integrated with the engine sump, making it extremely compact. This innovative layout allowed Marcello Gandini from Bertone to design the car with a low sweeping line, racy, new and unlike anything seen before. Strictly a two-seater car, it featured adjustable circular headlamps with "eyelashes" that mirrored the air intakes on the bonnet. At the back, the rear window gave way to horizontal louvers and a discreet spoiler gave it a competition feel. The V-shaped 12-cylinder engine came from the 400GT with a touch more power at 350bhp, which allowed this " supercar " to reach 270km/h. This really was an exceptional machine, and it took Ferrari several years to react, only bringing out the mid-engined Berlinetta Boxer in 1973. Two years later, in 1968, the new Miura P 400S appeared. The larger intake ports and faster cams increased power to 370bhp, although the benefit from these changes was really felt in the handling. The interior was finished to a very high level, confirming the star of Sant' Agata Bolognese as a true Gran Turismo. "Of all the cars I have test-driven, the Miura has impressed me the most", commented José Rosinski. Coming from someone which such a wealth of experience, this was high praise indeed!

To find a Lamborghini Miura which has been with the same (French) owner for nearly 50 years is a rare occurrence! What a privilege it was to meet its owner for the first time, in his family home near Toulouse in south-west France. A lovely man aged 87, accompanied by his charming wife, he told me the story of his life with passion and a great deal of humour. A man of many talents, he tried his hand at racing in various races and rallies in the 1950s and 1960s, driving a DB at the Grand Prix de Pau as well as a Simca Aronde. A lover of sailing, on three occasions he took part in the hardest-fought race, the America's Cup, as the skipper of Baron Bich's yacht. A very precise man, he produced many magnificent and stylish pieces of wooden furniture. In 1974, he stumbled across an advertisement ... for this Lamborghini Miura S, for sale near Perpignan. At the time, it was yellow with a green leather and velour interior, and the idea of owning a V12-engined Italian sports car appealed to him. The car had been put up for sale by its second owner, who had bought it from its first owner, an Italian industrialist to whom the car had been delivered new by the factory in 1969, finished in 'Miura white' with a blue leather and velour interior.
Once its current owner had bought the car, he brought it back to the home he still lives in today, where it was tucked away in the dry, in the garage-cum-barn next to his house. He immediately decided to have it resprayed red, without touching the interior. To quote the owner: "I had it repainted in red, the colour every Italian car should be!" He also bought two Miura SV rear wheels from the factory, "as the small original wheels were less attractive" (the original invoice is on file). The two original wheels, which he kept, will be supplied to the new owner.
In 48 years, he covered a little under 10,000km and had the car regularly maintained by various garages in the Toulouse area. The file of invoices is quite extensive. A year ago, the car was recommissioned and passed its safety inspection. It starts at once and the engine runs well on all 12 cylinders. The interior has a splendid patina and appears genuinely original. The odometer is showing 52,143km, the distance covered since new. Both bonnets are marked with the number 449, as is each slat on the rear bonnet, stamped with the numbers 1-6. The passenger door handle is engraved 449, the driver's one 453. The engine is original, marked with the number 2943.
This Miura S is truly a time capsule: it is in original condition and has never been stripped down. Once the Miura S has been sold, its owner and his wife plan to enjoy the Jaguar E-Type roadster parked next to the Italian beauty!
This masterpiece in automotive history represents one of the last opportunities to acquire a Miura S with a history like this ... and, I'll say it again, with the same owner since 1974!

PLEASE NOTE THAT THE PRODUCTION NUMBER OF THIS MIURA S IS 349 AND NOT 339. PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.


Photos © Alexis Ruben

Estimation 900 000 - 1 400 000 €

Vendu 1 416 000 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Lot 40

1969 Lamborghini Miura S

Vendu 1 416 000 € [$]

1969 Lamborghini Miura S

Carte grise française
Châssis n° 3997
Moteur n° 2943
Production n°349
Carrosserie n° 449

- Même propriétaire depuis 1974, 52 143 km d'origine
- Matching numbers (moteur, capot, porte)
- Vendue neuve en Italie
- Une des dernières Miura "sortie de garage"
- Histoire fabuleuse

La présentation, au Salon de Genève 1966, de la Lamborghini Miura fit l'effet d'une bombe. Ferruccio Lamborghini voulait frapper les esprits, et il y parvint au-delà de toute espérance ! D'une conception révolutionnaire pour une voiture de route, la Miura donnait un sacré coup de vieux aux Ferrari qu'elle concurrençait directement. Dotée d'un châssis-plateforme conçu par Gian Paolo Dallara, son moteur était en position centrale-arrière, grande originalité pour une voiture de série. En plus, il était placé de façon transversale et faisait bloc avec l'embrayage et la boîte de vitesses, formant un ensemble extrêmement compact. Cette disposition originale avait permis à Marcello Gandini, chez Bertone, de tracer une ligne basse, racée, inédite, différente de tout ce que l'on connaissait alors. Stricte deux places, elle était dotée de phares inclinables entourés de "cils" reprenant le style de la prise d'air de capot. A l'arrière, la vitre laissait place à des lamelles horizontales et un discret becquet arrière surmontait le pan coupé inspiré de la compétition. Le moteur 12 cylindres en V provenait de la 400 GT, avec une puissance légèrement supérieure, de 350 ch, ce qui permettait à cette "supercar" d'atteindre 270 km/h. On était vraiment en présence d'une machine exceptionnelle et Ferrari mettra plusieurs années à réagir, ne commercialisant sa Berlinetta Boxer à moteur central qu'en 1973. En 1968, deux ans après sa présentation, la Miura évoluait en P 400 S. Grâce à la modification des conduits d'admission et des chambres de combustion, la puissance passait à 370 ch mais c'est surtout l'agrément de conduite qui bénéficiait de ces améliorations. D'ailleurs, le confort intérieur était lui aussi plus soigné, pour confirmer la vocation de Grand Tourisme de la star de Sant' Agata Bolognese. "De tous les essais que j'ai réalisés, la Miura est la voiture qui m'a le plus impressionné", dira José Rosinski, lors d'un essai récent. De la part d'un essayeur riche d'un tel passé, c'est un compliment de poids !

Trouver une Lamborghini Miura entre les mains du même propriétaire, français, depuis presque 50 ans est chose rare ! Quel privilège que de rencontrer pour la première fois son propriétaire, dans le sud-ouest de la France, dans sa propriété familiale à côté de Toulouse. Un homme exquis de 87 ans, accompagné de son adorable et charmante épouse, m'a narré sa vie avec passion et beaucoup d'humour. Cet homme aux multiples talents s'est essayé au pilotage automobile en participant à diverses courses et rallyes dans les années 50 et 60, prenant le volant aussi bien d'une DB au Grand Prix de Pau que d'une Simca Aronde. Amoureux de voile, il prendra le départ à trois reprises du navire du Baron Bich en tant que skipper lors de la course la plus disputée : l'America's Cup. Très précis, il fabriqua de nombreux et magnifiques meubles en bois et très design. En 1974, il tombe par hasard sur une annonce : cette Lamborghini Miura S en vente du côté de Perpignan. Elle était alors jaune, intérieur cuir et velours vert et le fait de posséder une sportive italienne à moteur V12 lui plut. La voiture était mise en vente par son deuxième propriétaire qui l'avait lui-même acquise auprès du premier propriétaire, un industriel italien à qui la voiture avait été livrée neuve en 1969 ; elle fut livrée par l'usine en blanc Miura, intérieur en cuir et velours bleu.
Une fois l'achat réalisé, elle est rapatriée dans sa propriété dans laquelle il vit toujours aujourd'hui ; elle trouva protection dans le garage / grange, au sec, à côté de sa demeure. Il décide immédiatement de la faire repeindre en rouge, sans toucher à l'intérieur ; je cite le propriétaire : " Je l'ai faite repeindre en rouge, couleur que doit porter tout bolide italien ! " Également, il ira acheter deux jantes arrière de Miura SV à l'usine car " ces petites roues d'origine étaient moins esthétiques " (facture d'origine présente dans le dossier). Ses deux jantes d'origine, qu'il a conservé, seront livrées au futur propriétaire.
En 48 ans, il parcourt à son volant un peu moins de 10 000 kms en la faisant entretenir régulièrement par divers garages de la région toulousaine. Le dossier de factures est assez fourni. Il y a un an, elle a été remise en route et a passé son contrôle technique. Elle démarre immédiatement et le moteur tourne bien sur ses 12 cylindres. Son intérieur est magnifiquement patiné et semble véritablement être celui d'origine. Son compteur indique 52 143 km, son kilométrage d'origine. Les deux capots portent bien le numéro 449, ainsi que chaque ailette du capot arrière frappée de la numérotation de 1 à 6. La poignée de porte du passager est gravé 449, celle du conducteur 453. Son moteur est bien celui d'origine, portant le numéro 2943.
Cette Miura S représente une véritable capsule de temps, dans son état d'origine, sans jamais avoir été démontée. Son propriétaire et son épouse, une fois leur Miura S vendue, profiterons de leur cabriolet Jaguar type E garé à côté de la belle italienne !
Ce chef-d'œuvre de l'histoire de l'Automobile représente une des dernières opportunités d'acquérir une Miura S avec un tel historique…Je le répète, entre les mains du même propriétaire depuis 1974 !

MERCI DE NOTER QUE LE NUMERO DE PRODUCTION DE CETTE MIURA S EST BIEN 349 ET NON 339. MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.



French title
Chassis no. 3997
Engine no. 2943
Production no. 339
Body no. 449

- In same ownership since 1974, 52,143km from new
- Matching numbers (engine, bonnet, door)
- Delivered new in Italy
- One of the last 'garage find' Miura
- Fabulous history

The launch of the Lamborghini Miura at the Geneva Motor Show in 1966 created an absolute storm. Ferruccio Lamborghini had wanted to create a stir and he did this beyond his wildest expectations! A revolutionary road car, the Miura was a slap in the face to Ferrari, his direct competitor. In a break from tradition for a road-going car, it featured a mid-engine on the chassis-platform designed by Gian Paolo Dallara. Moreover, it was transversely mounted, and the gearbox was integrated with the engine sump, making it extremely compact. This innovative layout allowed Marcello Gandini from Bertone to design the car with a low sweeping line, racy, new and unlike anything seen before. Strictly a two-seater car, it featured adjustable circular headlamps with "eyelashes" that mirrored the air intakes on the bonnet. At the back, the rear window gave way to horizontal louvers and a discreet spoiler gave it a competition feel. The V-shaped 12-cylinder engine came from the 400GT with a touch more power at 350bhp, which allowed this " supercar " to reach 270km/h. This really was an exceptional machine, and it took Ferrari several years to react, only bringing out the mid-engined Berlinetta Boxer in 1973. Two years later, in 1968, the new Miura P 400S appeared. The larger intake ports and faster cams increased power to 370bhp, although the benefit from these changes was really felt in the handling. The interior was finished to a very high level, confirming the star of Sant' Agata Bolognese as a true Gran Turismo. "Of all the cars I have test-driven, the Miura has impressed me the most", commented José Rosinski. Coming from someone which such a wealth of experience, this was high praise indeed!

To find a Lamborghini Miura which has been with the same (French) owner for nearly 50 years is a rare occurrence! What a privilege it was to meet its owner for the first time, in his family home near Toulouse in south-west France. A lovely man aged 87, accompanied by his charming wife, he told me the story of his life with passion and a great deal of humour. A man of many talents, he tried his hand at racing in various races and rallies in the 1950s and 1960s, driving a DB at the Grand Prix de Pau as well as a Simca Aronde. A lover of sailing, on three occasions he took part in the hardest-fought race, the America's Cup, as the skipper of Baron Bich's yacht. A very precise man, he produced many magnificent and stylish pieces of wooden furniture. In 1974, he stumbled across an advertisement ... for this Lamborghini Miura S, for sale near Perpignan. At the time, it was yellow with a green leather and velour interior, and the idea of owning a V12-engined Italian sports car appealed to him. The car had been put up for sale by its second owner, who had bought it from its first owner, an Italian industrialist to whom the car had been delivered new by the factory in 1969, finished in 'Miura white' with a blue leather and velour interior.
Once its current owner had bought the car, he brought it back to the home he still lives in today, where it was tucked away in the dry, in the garage-cum-barn next to his house. He immediately decided to have it resprayed red, without touching the interior. To quote the owner: "I had it repainted in red, the colour every Italian car should be!" He also bought two Miura SV rear wheels from the factory, "as the small original wheels were less attractive" (the original invoice is on file). The two original wheels, which he kept, will be supplied to the new owner.
In 48 years, he covered a little under 10,000km and had the car regularly maintained by various garages in the Toulouse area. The file of invoices is quite extensive. A year ago, the car was recommissioned and passed its safety inspection. It starts at once and the engine runs well on all 12 cylinders. The interior has a splendid patina and appears genuinely original. The odometer is showing 52,143km, the distance covered since new. Both bonnets are marked with the number 449, as is each slat on the rear bonnet, stamped with the numbers 1-6. The passenger door handle is engraved 449, the driver's one 453. The engine is original, marked with the number 2943.
This Miura S is truly a time capsule: it is in original condition and has never been stripped down. Once the Miura S has been sold, its owner and his wife plan to enjoy the Jaguar E-Type roadster parked next to the Italian beauty!
This masterpiece in automotive history represents one of the last opportunities to acquire a Miura S with a history like this ... and, I'll say it again, with the same owner since 1974!

PLEASE NOTE THAT THE PRODUCTION NUMBER OF THIS MIURA S IS 349 AND NOT 339. PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.


Photos © Alexis Ruben

Estimation 900 000 - 1 400 000 €

Vendu 1 416 000 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Détails de la vente

Vente : 4284
Date : 16 oct. 2022 16:00
Commissaire-priseur : Hervé Poulain

Contact

Anne-Claire Mandine
Tél. +33 1 42 99 20 73
motorcars@artcurial.com

Ordres d’Achat
& Enchères par Téléphone

Kristina Vrzests
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Conditions Générales d’Achat

Automobiles sur les Champs