Vente Mobilier & Objets d’Art - 13-14 décembre 2023 - 18:00 & 14:00 /Lot 21 PENDULE À L'ÉLÉPHANT D'ÉPOQUE LOUIS XV
PENDULE À L'ÉLÉPHANT D'ÉPOQUE LOUIS XV
En bronze ciselé, patiné et doré au C couronné, le cadran rapporté signé "J.B.BAILLON A PARIS", le mouvement signé "J.B.Baillon AParis" et numéroté "n° 2710" inscrit dans un boîtier surmonté d'un Chinois retenant une ombrelle et soutenu par un éléphant, reposant sur une terrasse rocaille
H. : 46 cm (18 1/3 in.)
l. : 33 cm (13 in.)
Jean-Baptiste Baillon, reçu maître horloger en 1727
Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749.
Provenance :
Acquise auprès de la Galerie Jacques Perrin, Paris dans les années 1970 ;
Par descendance jusqu'au propriétaire actuel ;
Collection particulière, Paris.
Bibliographie comparative :
J. R. Colon de Carvajal, "Catalogo de relojes del Patrimonio nacional", Madrid, 1987, p. 23, n. 4.
P. Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge au XXe siècle", Paris, 1997, p. 126, figs. A à C.
E. Niehüser, "French bronze clocks, 1700-1830", Atglen, 1999, p. 239-240, n. 890, 891, 893 et 894.
H. Ottomeyer, P.Pröschel et al., "Vergoldete Bronzen" Munich, 1986, vol. I, p. 124, fig. 2.8.5.
A Louis XV gilt and patinated bronze mantel clock, the movement signed by Jean-Baptiste Baillon
Notre pendule est un précieux témoignage de l'engouement prononcé aux XVIIe et XVIIIe siècles pour l'exotisme. Rhinocéros, lions et éléphants sont décrits par des explorateurs et plus rarement présents dans des ménageries européennes ou encore offerts en cadeau diplomatique comme le fameux rhinocéros arrivé à Rotterdam en 1741 puis de passage à Versailles en 1749.
L'éléphant acquiert quant à lui une aura particulière suite au cadeau du roi de Siam à Louis XIV d'un éléphant en 1686. Leurs images se diffusent auprès des artistes qui s'empressent de les incorporer dans les arts décoratifs, notamment pour des pendules.
Notre modèle connu un vif succès et fut décliné en plusieurs variantes ; ainsi, le sommet peut présenter un singe retenant une ombrelle (cfr. vente Christie's Paris, le 13 avril 2017, lot 212), un héron(cfr. vente Sotheby's Paris, le 27 avril 2017, lot 122 ou encore un putto (cfr. vente Sotheby's Paris, le 11 avril 2018, lot 133).
Une pendule très proche de notre exemplaire, le cadran et le mouvement signés par Etienne Lenoir, le sommet comportant également un chinois retenant une ombrelle, s'est vendue chez Christie's Paris, le 22 mars 2017, lot 18.
Baillon reçut successivement les titres de Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Reine (1738), Premier valet de Chambre de la Reine, puis Premier valet de Chambre et Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Dauphine (1770).
Estimation 20 000 - 30 000 €
Vendu 41 984 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
En bronze ciselé, patiné et doré au C couronné, le cadran rapporté signé "J.B.BAILLON A PARIS", le mouvement signé "J.B.Baillon AParis" et numéroté "n° 2710" inscrit dans un boîtier surmonté d'un Chinois retenant une ombrelle et soutenu par un éléphant, reposant sur une terrasse rocaille
H. : 46 cm (18 1/3 in.)
l. : 33 cm (13 in.)
Jean-Baptiste Baillon, reçu maître horloger en 1727
Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749.
Provenance :
Acquise auprès de la Galerie Jacques Perrin, Paris dans les années 1970 ;
Par descendance jusqu'au propriétaire actuel ;
Collection particulière, Paris.
Bibliographie comparative :
J. R. Colon de Carvajal, "Catalogo de relojes del Patrimonio nacional", Madrid, 1987, p. 23, n. 4.
P. Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge au XXe siècle", Paris, 1997, p. 126, figs. A à C.
E. Niehüser, "French bronze clocks, 1700-1830", Atglen, 1999, p. 239-240, n. 890, 891, 893 et 894.
H. Ottomeyer, P.Pröschel et al., "Vergoldete Bronzen" Munich, 1986, vol. I, p. 124, fig. 2.8.5.
A Louis XV gilt and patinated bronze mantel clock, the movement signed by Jean-Baptiste Baillon
Notre pendule est un précieux témoignage de l'engouement prononcé aux XVIIe et XVIIIe siècles pour l'exotisme. Rhinocéros, lions et éléphants sont décrits par des explorateurs et plus rarement présents dans des ménageries européennes ou encore offerts en cadeau diplomatique comme le fameux rhinocéros arrivé à Rotterdam en 1741 puis de passage à Versailles en 1749.
L'éléphant acquiert quant à lui une aura particulière suite au cadeau du roi de Siam à Louis XIV d'un éléphant en 1686. Leurs images se diffusent auprès des artistes qui s'empressent de les incorporer dans les arts décoratifs, notamment pour des pendules.
Notre modèle connu un vif succès et fut décliné en plusieurs variantes ; ainsi, le sommet peut présenter un singe retenant une ombrelle (cfr. vente Christie's Paris, le 13 avril 2017, lot 212), un héron(cfr. vente Sotheby's Paris, le 27 avril 2017, lot 122 ou encore un putto (cfr. vente Sotheby's Paris, le 11 avril 2018, lot 133).
Une pendule très proche de notre exemplaire, le cadran et le mouvement signés par Etienne Lenoir, le sommet comportant également un chinois retenant une ombrelle, s'est vendue chez Christie's Paris, le 22 mars 2017, lot 18.
Baillon reçut successivement les titres de Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Reine (1738), Premier valet de Chambre de la Reine, puis Premier valet de Chambre et Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Dauphine (1770).
Estimation 20 000 - 30 000 €
Vendu 41 984 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 21
PENDULE À L'ÉLÉPHANT D'ÉPOQUE LOUIS XV
Lot 21
Vendu 41 984 € [$]
PENDULE À L'ÉLÉPHANT D'ÉPOQUE LOUIS XV
En bronze ciselé, patiné et doré au C couronné, le cadran rapporté signé "J.B.BAILLON A PARIS", le mouvement signé "J.B.Baillon AParis" et numéroté "n° 2710" inscrit dans un boîtier surmonté d'un Chinois retenant une ombrelle et soutenu par un éléphant, reposant sur une terrasse rocaille
H. : 46 cm (18 1/3 in.)
l. : 33 cm (13 in.)
Jean-Baptiste Baillon, reçu maître horloger en 1727
Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749.
Provenance :
Acquise auprès de la Galerie Jacques Perrin, Paris dans les années 1970 ;
Par descendance jusqu'au propriétaire actuel ;
Collection particulière, Paris.
Bibliographie comparative :
J. R. Colon de Carvajal, "Catalogo de relojes del Patrimonio nacional", Madrid, 1987, p. 23, n. 4.
P. Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge au XXe siècle", Paris, 1997, p. 126, figs. A à C.
E. Niehüser, "French bronze clocks, 1700-1830", Atglen, 1999, p. 239-240, n. 890, 891, 893 et 894.
H. Ottomeyer, P.Pröschel et al., "Vergoldete Bronzen" Munich, 1986, vol. I, p. 124, fig. 2.8.5.
A Louis XV gilt and patinated bronze mantel clock, the movement signed by Jean-Baptiste Baillon
Notre pendule est un précieux témoignage de l'engouement prononcé aux XVIIe et XVIIIe siècles pour l'exotisme. Rhinocéros, lions et éléphants sont décrits par des explorateurs et plus rarement présents dans des ménageries européennes ou encore offerts en cadeau diplomatique comme le fameux rhinocéros arrivé à Rotterdam en 1741 puis de passage à Versailles en 1749.
L'éléphant acquiert quant à lui une aura particulière suite au cadeau du roi de Siam à Louis XIV d'un éléphant en 1686. Leurs images se diffusent auprès des artistes qui s'empressent de les incorporer dans les arts décoratifs, notamment pour des pendules.
Notre modèle connu un vif succès et fut décliné en plusieurs variantes ; ainsi, le sommet peut présenter un singe retenant une ombrelle (cfr. vente Christie's Paris, le 13 avril 2017, lot 212), un héron(cfr. vente Sotheby's Paris, le 27 avril 2017, lot 122 ou encore un putto (cfr. vente Sotheby's Paris, le 11 avril 2018, lot 133).
Une pendule très proche de notre exemplaire, le cadran et le mouvement signés par Etienne Lenoir, le sommet comportant également un chinois retenant une ombrelle, s'est vendue chez Christie's Paris, le 22 mars 2017, lot 18.
Baillon reçut successivement les titres de Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Reine (1738), Premier valet de Chambre de la Reine, puis Premier valet de Chambre et Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Dauphine (1770).
Estimation 20 000 - 30 000 €
Vendu 41 984 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
En bronze ciselé, patiné et doré au C couronné, le cadran rapporté signé "J.B.BAILLON A PARIS", le mouvement signé "J.B.Baillon AParis" et numéroté "n° 2710" inscrit dans un boîtier surmonté d'un Chinois retenant une ombrelle et soutenu par un éléphant, reposant sur une terrasse rocaille
H. : 46 cm (18 1/3 in.)
l. : 33 cm (13 in.)
Jean-Baptiste Baillon, reçu maître horloger en 1727
Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749.
Provenance :
Acquise auprès de la Galerie Jacques Perrin, Paris dans les années 1970 ;
Par descendance jusqu'au propriétaire actuel ;
Collection particulière, Paris.
Bibliographie comparative :
J. R. Colon de Carvajal, "Catalogo de relojes del Patrimonio nacional", Madrid, 1987, p. 23, n. 4.
P. Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge au XXe siècle", Paris, 1997, p. 126, figs. A à C.
E. Niehüser, "French bronze clocks, 1700-1830", Atglen, 1999, p. 239-240, n. 890, 891, 893 et 894.
H. Ottomeyer, P.Pröschel et al., "Vergoldete Bronzen" Munich, 1986, vol. I, p. 124, fig. 2.8.5.
A Louis XV gilt and patinated bronze mantel clock, the movement signed by Jean-Baptiste Baillon
Notre pendule est un précieux témoignage de l'engouement prononcé aux XVIIe et XVIIIe siècles pour l'exotisme. Rhinocéros, lions et éléphants sont décrits par des explorateurs et plus rarement présents dans des ménageries européennes ou encore offerts en cadeau diplomatique comme le fameux rhinocéros arrivé à Rotterdam en 1741 puis de passage à Versailles en 1749.
L'éléphant acquiert quant à lui une aura particulière suite au cadeau du roi de Siam à Louis XIV d'un éléphant en 1686. Leurs images se diffusent auprès des artistes qui s'empressent de les incorporer dans les arts décoratifs, notamment pour des pendules.
Notre modèle connu un vif succès et fut décliné en plusieurs variantes ; ainsi, le sommet peut présenter un singe retenant une ombrelle (cfr. vente Christie's Paris, le 13 avril 2017, lot 212), un héron(cfr. vente Sotheby's Paris, le 27 avril 2017, lot 122 ou encore un putto (cfr. vente Sotheby's Paris, le 11 avril 2018, lot 133).
Une pendule très proche de notre exemplaire, le cadran et le mouvement signés par Etienne Lenoir, le sommet comportant également un chinois retenant une ombrelle, s'est vendue chez Christie's Paris, le 22 mars 2017, lot 18.
Baillon reçut successivement les titres de Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Reine (1738), Premier valet de Chambre de la Reine, puis Premier valet de Chambre et Valet de Chambre-Horloger Ordinaire de la Dauphine (1770).
Estimation 20 000 - 30 000 €
Vendu 41 984 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Détails de la vente
Vente : 4351
Date : 13 déc. 2023 18:00
Commissaire-priseur : Matthieu Fournier
Date : 13 déc. 2023 18:00
Commissaire-priseur : Matthieu Fournier
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