Noël COYPEL Paris, 1628 - 1707
L'Apothéose d'Hercule
Estimation 25 000 - 35 000 € [$]
Noël COYPEL Paris, 1628 - 1707
L'Apothéose d'Hercule
Huile sur toile
Sans cadre
(Restaurations)
The Apotheosis of Hercules, oil on canvas, by N. Coypel
Hauteur : 98 Largeur : 81,50 cm
Provenance : Vente anonyme ; Monaco, Christie's, 19 juin 1994, lot 41A ;
Vente anonyme ; Paris, Sotheby's, 17 juin 2015, n° 39 ;
Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ;
Collection particulière, Versailles
Bibliographie : Dominique Brême, '1704 - Le Salon, les arts et le Roi', cat. exp. Musée de l'Ile-de-France, domaine départemental de Sceaux, 2013, mentionné p. 70-71
Guillaume Kazerouni et Béatrice Sarrazin, 'Noël Coypel (1628-1707). Peintre du roi', cat. exp., musée national des châteaux de Versailles et de Trianon et musée des Beaux-Arts de Rennes, 2023-2024, mentionné p. 252, fig. 123-1, repr. p. 244
Commentaire : Le Trianon de marbre, résidence de plaisance de Louis XIV qui aspirait à y trouver du calme loin des fastes de la cour, fut édifié par Jules Hardouin-Mansart en 1687 en un temps record. Pour composer le programme du décor des pièces, le roi a recours à différents peintres tels que François Verdier, Gabriel Blanchard, Charles de La Fosse, Michel Corneille, René Antoine Houasse et Noël Coypel. À ce dernier, le roi commande deux cycles, l'un pour l'aile nord du Trianon consacrée à Apollon et l'autre, pour Trianon-sous-bois, dédié à Hercule. Les huit tableaux formant le cycle herculéen sont commandés en 1688 mais ne sont semble-t-il achevés que bien des années plus tard1. Noël Copel, alors âgé de plus de soixante ans, ne met pas l'accent sur les douze travaux du demi-dieu mais bien sur ses derniers exploits. Ornant la pièce " n° 27 " du Trianon de marbre, l'Apothéose d'Hercule se trouve toujours in situ, contrairement à trois autres œuvres de la série qui ne connurent pas le même destin. C'est le modello pour cette scène de triomphe que nous présentons ici. Notre tableau, qui figure les personnages à une échelle plus petite donnant un effet de recul par rapport à la composition finale, présente déjà toute la vigueur et la force de l'œuvre destinée au décor.
1.Béatrice Sarrazin indique que la conception du cycle dut s'étirer de l'année 1695 aux années 1699-1704 (Antoine Copel (1628-1707) peintre du roi, cat. exp. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et du Trianon, Rennes, musée des Beaux-Arts, 2023-2024, p. 231).
Estimation 25 000 - 35 000 €