Sale Automobiles sur les Champs - 16 october 2022 /Lot 54 1974 Ferrari 365 GTB/4 Daytona par Scaglietti

  • 1974 Ferrari 365 GTB/4 Daytona par Scaglietti
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1974 Ferrari 365 GTB/4 Daytona par Scaglietti
Carte grise française
Châssis n°17019
Moteur 251 n°2916

- Certifiée par Ferrari Classiche
- Vendue neuve à Paris par Ferrari Pozzi S.A.
- Air conditionné et matching numbers
- Restaurée par Bonini en Italie
- L'un des 8 modèles livrés neufs dans cette combinaison de couleurs exceptionnelle et rarissime

Lamborghini avait ouvert la voie d'une nouvelle configuration, pour les voitures de sport ultra-performantes: celle du moteur central, ce qui permet un abaissement du centre de gravité et une meilleure répartition des poids. Pourtant, lorsque l'on compare la stabilité à grande vitesse d'une Lamborghini Miura et d'une Ferrari Daytona, on peut comprendre le choix d'Enzo Ferrari: la Daytona ne dévie pas d'un pouce alors que la Miura a tendance à lever le nez. Les qualités de la Ferrari ont d'ailleurs été confirmées par ses succès en compétition (dont une victoire au Tour Auto en 1972 avec Andruet/Biche), ce qui n'est pas le cas de la Miura. Après avoir fait l'objet à l'époque de sarcasmes injustifiés de la part de spécialistes, la Daytona bénéficie aujourd'hui d'une incontestable aura qui s'appuie sur plusieurs critères: c'est la dernière Ferrari V12 à moteur avant de cette époque; onctueux autant que rageur, il délivre 352 ch à 7 500 tr/mn, ce qui propulse la voiture à 270 km/h; ses qualités routières sont incontestables, notamment dans les grandes courbes prises à pleine vitesse; elle bénéficie d'une ligne impressionnante tracée par Fioravanti, pour Pininfarina.

La Ferrari 365 GTB/4 Daytona est exceptionnelle pour plusieurs raisons.
- Première raison : elle est française d'origine.
Livrée le 25 janvier 1974 chez l'importateur Ch. Pozzi S.A. à Levallois-Perret, elle est vendue à son premier propriétaire, M. Florent, commerçant en Seine-Saint-Denis. Il l'immatricule sous le numéro 7287 CK 93 le 2 février 1974 et fera entretenir sa Ferrari directement chez l'importateur en respectant scrupuleusement les révisions. Il s'en séparera après avoir parcouru 58 000 km à son volant. Le 27 octobre 1976, le garage Ch. Pozzi S.A. la reprend. Elle a alors 58 234 km, jamais accidentée et les seuls travaux effectués par l'atelier consistera au remplacement des deux arbres à cames en tête, d'un synchro de boîte et des roulements du couple conique. La voiture est revendue à son deuxième propriétaire, M. Cerrutti de Bordeaux et immatriculée sous le numéro 5139 EE 33 le 30 juin 1977. M. Cerrutti profitera de ses voyages à Paris pour faire entretenir sa Daytona chez Pozzi jusqu'en 1982 à 77 555 km. En 2013, la voiture est acquise par un homme d'affaires luxembourgeois, entre autres, Président de l'équipe de football des Girondins de Bordeaux. L'actuel propriétaire en fait l'acquisition en 2016, il y a six ans donc, pour compléter sa collection de Ferrari. La voiture est garée aux côtés des plus beaux modèles Ferrari des années 90 à aujourd'hui. Il s'en sépare aujourd'hui pour lui permettre l'acquisition d'une LaFerrari.
- Deuxième raison : sa combinaison rarissime de couleurs.
Sur les 1406 exemplaires de Ferrari 365 GTB/4 Daytona construites, cet exemplaire est un des 8 seulement à avoir été livrés neuf dans cette couleur: 'verde medio metallizzato'. De plus, sur les 8 exemplaires peints dans ce coloris, celui-ci est un des encore plus rares équipé de l'intérieur en cuir 'testa di morro', c'est-à-dire sièges Daytona en cuir marron à bandes noires. La console centrale est également tendue du cuir 'testa di morro'. La peinture est superbe, bien tendue et chaque détail est en état impeccable.
- Troisième raison : son état
Lorsque son actuel propriétaire en fait l'acquisition, il envoie l'auto chez Bonini en Italie pour une restauration complète de la mécanique, électricité, trains roulants, suspensions ; rien n'est laissé au hasard. Le 8 février 2017, elle obtient son certificat Ferrari Classiche qui confirme l'originalité de tous les éléments, couleurs, numéros châssis, moteur, combinaison de couleurs. La voiture est aussi belle dessus que dessous. Sur un pont élévateur, on peut constater l'état exceptionnel de son châssis, des trains roulants. La Daytona est réputée avoir une direction un peu lourde à vitesse réduite ; le propriétaire a réglé ce problème en adjoignant à la direction une direction assistée électrique, ce qui transforme, il faut bien le dire, merveilleusement l'agrément de conduite. L'essai nous a convaincu et enchanté tant la facilité et la souplesse d'utilisation est grandiose. Evidemment, son futur propriétaire, s'il est à cheval sur l'originalité, pourra ôter ce dispositif parfaitement réversible. Mais franchement, on ne lui conseille pas, tant le plaisir de pilotage est décuplé.

Trouver des Daytona est plutôt chose relativement aisée mais elles sont bien souvent rouges, dans des états plus ou moins corrects et très fréquemment, d'origine américaines. Nous sommes ici en présence d'une rareté absolue, une des huit seulement, sortie de l'usine avec cette couleur typiquement seventies et tellement attrayante et sexy, il s'agit d'une version européenne, vendue neuve en France par Pozzi, restaurée par l'un des meilleurs mécaniciens italiens, prête à parcourir des milliers de kilomètres et, cerise sur le gâteau, accompagnée de son certificat Ferrari Classiche. C'est simple, si la Daytona vous a toujours tenté, cet exemplaire est celui qu'il faut posséder. Vous l'aurez compris, nous en sommes nous-mêmes tombés amoureux !

MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.



French title
Chassis no. 17019
Engine 251 no. 2916

- Certified by Ferrari Classiche
- Sold new in Paris by Ferrari Pozzi S.A.
- Air-conditioning and matching numbers
- Restored in Italy by Bonini
- One of 8 examples delivered new in this exceptional and rare combination of colours

Lamborghini had opened the way for a new layout for ultra-high-performance sports cars: a mid-mounted engine, which allowed a lower centre of gravity and improved weight distribution. Nonetheless, when you compare the high-speed stability of a Lamborghini Miura and a Ferrari Daytona, Enzo Ferrari's choice can be understood: the Daytona doesn't budge an inch, whereas the Miura tends to lift its nose. The Ferrari's qualities were, moreover, confirmed by its success in competition (including winning the 1972 Tour Auto with Andruet/Biche), which was not the case for the Miura. After being met at the time with unjustified sarcasm on the part of specialists, the Daytona now has an undoubted aura based on numerous criteria. It was the last front-engined Ferrari V12 from that period: as smooth as it was fiery, it produced 352bhp at 7500rpm, taking the car to 270kph; the quality of its handling was undeniable, especially in long corners taken at full speed; it had impressive styling by Fioravanti, for Pininfarina.

This Ferrari 365 GTB/4 Daytona is exceptional for several reasons.
- The first reason: it is an original French car.
Delivered on 25 January 1974 to the importer Charles Pozzi S.A in Levallois-Perret, it was sold to its first owner, M. Florent, a tradesman in Seine-Saint-Denis. He registered his Ferrari as 7287 CK 93 on 2 February 1974 and had it maintained directly by the importer, adhering scrupulously to the service schedule. He sold it after covering 58,000km. On 27 October 1976, Charles Pozzi S.A. bought the car back. It had then covered 58,234km and had never been involved in an accident; the only jobs carried out in the workshop were to replace the two overhead camshafts, one of the gear synchros and the differential bearings. The car was sold on to its second owner, M. Cerrutti from Bordeaux, and registered as 5139 EE 33 on 30 June 1977. M Cerrutti took advantage of his trips to Paris to have the Daytona maintained by Pozzi until 1982 and 77,555km. In 2013, the car was purchased by a Luxembourg businessman who was, among other things, chairman of the Girondins de Bordeaux football club. The current owner bought the car six years ago, in 2016, to add to his collection of Ferraris. It is parked next to the finest Ferraris from the 1990s until the present day. He is selling the car today in order to buy a LaFerrari.
- The second reason: its extremely rare combination of colours.
Of the 1406 Ferrari 365 GTB/4 Daytonas built, this is one of only eight delivered new in this colour: 'verde medio metallizzato'. In addition, of the eight cars in this colour, this is one of the even rarer examples with a 'testa di morro' leather interior, i.e. Daytona seats in brown leather with black stripes. The centre console is also trimmed in 'testa di morro' leather. The paint is superb, with an excellent finish, and every detail is in immaculate condition.
- The third reason: its condition
When the current owner bought the car, he sent it to Bonini in Italy for a full restoration of the engine, electrical system, running gear and suspension: nothing was left to chance. On 8 February 2017, it obtained its Ferrari Classiche certificate, confirming that all the parts, colours, chassis and engine numbers and colour combination were original. The car is as good to look at from underneath as from above. On a lift, the exceptional condition of the chassis and running gear can be seen. The Daytona is reputed to have heavy steering at low speed; the owner overcame this problem by fitting electric power steering, which, it has to be said, transforms the experience of driving the car. When we tested it, we were convinced and delighted, as it made the car so smooth and easy to use. Naturally, the car's next owner, if they are a stickler for originality, could easily remove this device, which is completely reversible. But frankly, we would not advise doing so, as it so increases the pleasure of driving the car.

Finding a Daytona is relatively easy, but often they are red, in more or less decent condition and, very often, originally from the US. This is an absolute rarity, one of just eight cars to leave the factory in this typically '70s colour, which is so sexy and attractive, a European model sold new in France by Pozzi, restored by one of the top Italian mechanics, ready to cover thousands of miles, and - the icing on the cake - supplied with its Ferrari Classiche certificate. It's simple, if you have always been tempted by the Daytona, this is the one you have to own. As you will have gathered, we fell in love with it ourselves!

PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.


Photos © Kevin Van Campenhout



Estimation 650 000 - 850 000 €

Sold 870,160 €
* Results are displayed including buyer’s fees and taxes. They are generated automatically and can be modified.

Lot 54

1974 Ferrari 365 GTB/4 Daytona par Scaglietti

Sold 870,160 € [$]

1974 Ferrari 365 GTB/4 Daytona par Scaglietti
Carte grise française
Châssis n°17019
Moteur 251 n°2916

- Certifiée par Ferrari Classiche
- Vendue neuve à Paris par Ferrari Pozzi S.A.
- Air conditionné et matching numbers
- Restaurée par Bonini en Italie
- L'un des 8 modèles livrés neufs dans cette combinaison de couleurs exceptionnelle et rarissime

Lamborghini avait ouvert la voie d'une nouvelle configuration, pour les voitures de sport ultra-performantes: celle du moteur central, ce qui permet un abaissement du centre de gravité et une meilleure répartition des poids. Pourtant, lorsque l'on compare la stabilité à grande vitesse d'une Lamborghini Miura et d'une Ferrari Daytona, on peut comprendre le choix d'Enzo Ferrari: la Daytona ne dévie pas d'un pouce alors que la Miura a tendance à lever le nez. Les qualités de la Ferrari ont d'ailleurs été confirmées par ses succès en compétition (dont une victoire au Tour Auto en 1972 avec Andruet/Biche), ce qui n'est pas le cas de la Miura. Après avoir fait l'objet à l'époque de sarcasmes injustifiés de la part de spécialistes, la Daytona bénéficie aujourd'hui d'une incontestable aura qui s'appuie sur plusieurs critères: c'est la dernière Ferrari V12 à moteur avant de cette époque; onctueux autant que rageur, il délivre 352 ch à 7 500 tr/mn, ce qui propulse la voiture à 270 km/h; ses qualités routières sont incontestables, notamment dans les grandes courbes prises à pleine vitesse; elle bénéficie d'une ligne impressionnante tracée par Fioravanti, pour Pininfarina.

La Ferrari 365 GTB/4 Daytona est exceptionnelle pour plusieurs raisons.
- Première raison : elle est française d'origine.
Livrée le 25 janvier 1974 chez l'importateur Ch. Pozzi S.A. à Levallois-Perret, elle est vendue à son premier propriétaire, M. Florent, commerçant en Seine-Saint-Denis. Il l'immatricule sous le numéro 7287 CK 93 le 2 février 1974 et fera entretenir sa Ferrari directement chez l'importateur en respectant scrupuleusement les révisions. Il s'en séparera après avoir parcouru 58 000 km à son volant. Le 27 octobre 1976, le garage Ch. Pozzi S.A. la reprend. Elle a alors 58 234 km, jamais accidentée et les seuls travaux effectués par l'atelier consistera au remplacement des deux arbres à cames en tête, d'un synchro de boîte et des roulements du couple conique. La voiture est revendue à son deuxième propriétaire, M. Cerrutti de Bordeaux et immatriculée sous le numéro 5139 EE 33 le 30 juin 1977. M. Cerrutti profitera de ses voyages à Paris pour faire entretenir sa Daytona chez Pozzi jusqu'en 1982 à 77 555 km. En 2013, la voiture est acquise par un homme d'affaires luxembourgeois, entre autres, Président de l'équipe de football des Girondins de Bordeaux. L'actuel propriétaire en fait l'acquisition en 2016, il y a six ans donc, pour compléter sa collection de Ferrari. La voiture est garée aux côtés des plus beaux modèles Ferrari des années 90 à aujourd'hui. Il s'en sépare aujourd'hui pour lui permettre l'acquisition d'une LaFerrari.
- Deuxième raison : sa combinaison rarissime de couleurs.
Sur les 1406 exemplaires de Ferrari 365 GTB/4 Daytona construites, cet exemplaire est un des 8 seulement à avoir été livrés neuf dans cette couleur: 'verde medio metallizzato'. De plus, sur les 8 exemplaires peints dans ce coloris, celui-ci est un des encore plus rares équipé de l'intérieur en cuir 'testa di morro', c'est-à-dire sièges Daytona en cuir marron à bandes noires. La console centrale est également tendue du cuir 'testa di morro'. La peinture est superbe, bien tendue et chaque détail est en état impeccable.
- Troisième raison : son état
Lorsque son actuel propriétaire en fait l'acquisition, il envoie l'auto chez Bonini en Italie pour une restauration complète de la mécanique, électricité, trains roulants, suspensions ; rien n'est laissé au hasard. Le 8 février 2017, elle obtient son certificat Ferrari Classiche qui confirme l'originalité de tous les éléments, couleurs, numéros châssis, moteur, combinaison de couleurs. La voiture est aussi belle dessus que dessous. Sur un pont élévateur, on peut constater l'état exceptionnel de son châssis, des trains roulants. La Daytona est réputée avoir une direction un peu lourde à vitesse réduite ; le propriétaire a réglé ce problème en adjoignant à la direction une direction assistée électrique, ce qui transforme, il faut bien le dire, merveilleusement l'agrément de conduite. L'essai nous a convaincu et enchanté tant la facilité et la souplesse d'utilisation est grandiose. Evidemment, son futur propriétaire, s'il est à cheval sur l'originalité, pourra ôter ce dispositif parfaitement réversible. Mais franchement, on ne lui conseille pas, tant le plaisir de pilotage est décuplé.

Trouver des Daytona est plutôt chose relativement aisée mais elles sont bien souvent rouges, dans des états plus ou moins corrects et très fréquemment, d'origine américaines. Nous sommes ici en présence d'une rareté absolue, une des huit seulement, sortie de l'usine avec cette couleur typiquement seventies et tellement attrayante et sexy, il s'agit d'une version européenne, vendue neuve en France par Pozzi, restaurée par l'un des meilleurs mécaniciens italiens, prête à parcourir des milliers de kilomètres et, cerise sur le gâteau, accompagnée de son certificat Ferrari Classiche. C'est simple, si la Daytona vous a toujours tenté, cet exemplaire est celui qu'il faut posséder. Vous l'aurez compris, nous en sommes nous-mêmes tombés amoureux !

MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.



French title
Chassis no. 17019
Engine 251 no. 2916

- Certified by Ferrari Classiche
- Sold new in Paris by Ferrari Pozzi S.A.
- Air-conditioning and matching numbers
- Restored in Italy by Bonini
- One of 8 examples delivered new in this exceptional and rare combination of colours

Lamborghini had opened the way for a new layout for ultra-high-performance sports cars: a mid-mounted engine, which allowed a lower centre of gravity and improved weight distribution. Nonetheless, when you compare the high-speed stability of a Lamborghini Miura and a Ferrari Daytona, Enzo Ferrari's choice can be understood: the Daytona doesn't budge an inch, whereas the Miura tends to lift its nose. The Ferrari's qualities were, moreover, confirmed by its success in competition (including winning the 1972 Tour Auto with Andruet/Biche), which was not the case for the Miura. After being met at the time with unjustified sarcasm on the part of specialists, the Daytona now has an undoubted aura based on numerous criteria. It was the last front-engined Ferrari V12 from that period: as smooth as it was fiery, it produced 352bhp at 7500rpm, taking the car to 270kph; the quality of its handling was undeniable, especially in long corners taken at full speed; it had impressive styling by Fioravanti, for Pininfarina.

This Ferrari 365 GTB/4 Daytona is exceptional for several reasons.
- The first reason: it is an original French car.
Delivered on 25 January 1974 to the importer Charles Pozzi S.A in Levallois-Perret, it was sold to its first owner, M. Florent, a tradesman in Seine-Saint-Denis. He registered his Ferrari as 7287 CK 93 on 2 February 1974 and had it maintained directly by the importer, adhering scrupulously to the service schedule. He sold it after covering 58,000km. On 27 October 1976, Charles Pozzi S.A. bought the car back. It had then covered 58,234km and had never been involved in an accident; the only jobs carried out in the workshop were to replace the two overhead camshafts, one of the gear synchros and the differential bearings. The car was sold on to its second owner, M. Cerrutti from Bordeaux, and registered as 5139 EE 33 on 30 June 1977. M Cerrutti took advantage of his trips to Paris to have the Daytona maintained by Pozzi until 1982 and 77,555km. In 2013, the car was purchased by a Luxembourg businessman who was, among other things, chairman of the Girondins de Bordeaux football club. The current owner bought the car six years ago, in 2016, to add to his collection of Ferraris. It is parked next to the finest Ferraris from the 1990s until the present day. He is selling the car today in order to buy a LaFerrari.
- The second reason: its extremely rare combination of colours.
Of the 1406 Ferrari 365 GTB/4 Daytonas built, this is one of only eight delivered new in this colour: 'verde medio metallizzato'. In addition, of the eight cars in this colour, this is one of the even rarer examples with a 'testa di morro' leather interior, i.e. Daytona seats in brown leather with black stripes. The centre console is also trimmed in 'testa di morro' leather. The paint is superb, with an excellent finish, and every detail is in immaculate condition.
- The third reason: its condition
When the current owner bought the car, he sent it to Bonini in Italy for a full restoration of the engine, electrical system, running gear and suspension: nothing was left to chance. On 8 February 2017, it obtained its Ferrari Classiche certificate, confirming that all the parts, colours, chassis and engine numbers and colour combination were original. The car is as good to look at from underneath as from above. On a lift, the exceptional condition of the chassis and running gear can be seen. The Daytona is reputed to have heavy steering at low speed; the owner overcame this problem by fitting electric power steering, which, it has to be said, transforms the experience of driving the car. When we tested it, we were convinced and delighted, as it made the car so smooth and easy to use. Naturally, the car's next owner, if they are a stickler for originality, could easily remove this device, which is completely reversible. But frankly, we would not advise doing so, as it so increases the pleasure of driving the car.

Finding a Daytona is relatively easy, but often they are red, in more or less decent condition and, very often, originally from the US. This is an absolute rarity, one of just eight cars to leave the factory in this typically '70s colour, which is so sexy and attractive, a European model sold new in France by Pozzi, restored by one of the top Italian mechanics, ready to cover thousands of miles, and - the icing on the cake - supplied with its Ferrari Classiche certificate. It's simple, if you have always been tempted by the Daytona, this is the one you have to own. As you will have gathered, we fell in love with it ourselves!

PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.


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Sold 870,160 €
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Sale’s details

Sale: 4284
Date: 16 oct. 2022 16:00
Auctioneer: Hervé Poulain

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motorcars@artcurial.com

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bids@artcurial.com

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