Vente Parisienne 2021 - 05 février 2021 /Lot 22 1960 AC Bristol ACECA No reserve

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1960 AC Bristol ACECA
No reserve

Carte grise française
Châssis n° BEX795
Moteur n° 100D

- Vendue neuve France par Chardonnet !
- Rare conduite à gauche avec moteur Bristol
- Sportive raffinée
- Sans réserve

Dévoilée lors du Salon d'Earls Court d'octobre 1954, l'AC ACECA reprenait le châssis soigneusement élaboré du roadster ACE tout en adoptant une carrosserie biplace en aluminium fermée, sous la forme d'un élégant fastback. L'habitacle réserve à ses occupants une finition raffinée dans la plus pure tradition des GT britanniques. Enfin, la mécanique AC fut rapidement supplantée par le noble moteur Bristol 6 cylindres 2L issu des BMW 328, lui-même remplacé par un moteur Ford en fin de production. Proposée à un tarif nettement supérieur à la Jaguar Type E, elle ne sera produite qu'à 328 exemplaires toutes motorisations confondues.
Le châssis BEX795 a été vendu neuf en France via le réseau Chardonnet et immatriculé le 24 juin 1960, la veille des 24 Heures du Mans lors desquelles deux AC ACE prenaient le départ !
Il était alors de teinte ivoire avec un intérieur cuir rouge et équipé du brillant moteur Bristol. En 1982, la voiture est entre les mains d'un collectionneur à Montrouge puis intègre une collection en Indre-et-Loire à la fin de l'année 1990. C'est là que notre collectionneur retrouve sa trace et en fait l'acquisition en 2002. La voiture avait d'ores et déjà bénéficié d'une remise en état : la carrosserie avait troqué sa teinte d'origine pour un élégant gris et l'intérieur avait conservé ses baquets en cuir rouge d'origine tandis que les moquettes et contreportes assorties avaient été restaurées. Notre examen a révélé que cette ancienne restauration n'avait pas été reprise depuis et la carrosserie porte les stigmates d'une vie d'utilisation. Le bloc moteur est du type 100 D, coiffé de la culasse du moteur 100 B2 4011, elle-même surmontée des couvre arbre à cames du moteur d'origine (n°100 D2 1084). La boîte de vitesses est, quant à elle, à 5 rapports. Le bel intérieur cossu comporte la planche de bord dotée de l'instrumentation d'origine, à l'exception d'un ampèremètre plus moderne. Les élégantes roues fils sont chaussées de pneus Dunlop Racing qui seront à remplacer lors de la révision complète que nécessite ce bel exemplaire. La plaque d'origine Chardonnet, démontée de longue date, a été retrouvée par un membre du club AC et sera remise au nouveau propriétaire. Sportive, luxueuse et élégante, cette ACECA est d'autant plus rare qu'elle a été délivrée neuve en conduite à gauche avec le moteur le plus noble, elle ne manquera pas, à ce titre, d'attirer les amateurs avisés.

MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.


French title
Chassis n ° BEX795
Engine n ° 100D

- Sold new in France by Chardonnet!
- Rare left-hand drive version with Bristol engine
- Refined sportster
- No reserve

Unveiled at the Earls Court Motor Show in October 1954, the AC ACECA took on the carefully crafted chassis of the Ace roadster, while adopting a closed aluminum two-seater body in the form of an elegant fastback. The interior offered its occupants a refined finish in the purest tradition of British GTs. The AC's mechanicals were substituted by the Bristol 6-cylinder 2L engine from the BMW 328, and then replaced by a Ford engine towards the end of production. Offered at a much higher price than the Jaguar E-Type, only 328 units - all engines combined - were made.
The car on offer, chassis number BEX795 was sold new in France via the Chardonnet network and registered on June 24, 1960, the day before the 24 Hours of Le Mans, during which two AC Aces took the start!
It was then ivory in color with a red leather interior and fitted with the brilliant Bristol engine. In 1982, the car was owned by a collector in Montrouge, and then it became a part of a collection in Indre-et-Loire, by the end of 1990. It was there that our collector found it and acquired the car in 2002. The car had already benefited from an overhaul: the color had been changed to an elegant grey, but the interior had retained its original red leather bucket seats, while the carpets and matching door frames had been restored. Our look at the car revealed that this old restoration had not been repeated since and the body bears the scars of a life of use. The engine block is of the 100 D type, topped by the cylinder head of the 100 B2 4011 engine, itself surmounted by the camshaft covers of the original engine (n ° 100 D2 1084). The gearbox is a 5-speeder. The beautiful plush interior features the instrument panel with original instrumentation, except for a more modern ammeter. The elegant wheels are shod with Dunlop Racing tires which will have to be replaced during the complete overhaul that this beautiful example needs. The original Chardonnet plate, long removed, was found by a member of the AC club and will be returned to the new owner. Sporty, luxurious, and elegant, this ACECA is even rarer as it was delivered new in left-hand-drive with the finest engine, and as such it is sure to attract discerning enthusiasts.

PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.

Collection 'So British'

Christian Dior décrivait l'élégance comme un tout, " qu'elle est ce qui ne se voit pas autant que ce qui se voit ". Elle se manifeste à la fois dans le fond et dans la forme de l'être-même, de l'objet, et sa présence dans l'une ne peut se priver de l'absence dans l'autre, et inversement.
L'élégance peut se cacher dans tous les recoins de la création humaine et divine. Les créateurs de Haute-Couture, dans la mode ou dans l'automobile d'entre-deux guerres, l'avaient bien compris. Les plus impressionnantes créations furent, en leurs temps, françaises. Les Saoutchik, Figoni & Falaschi, Kellner, Labourdette, Chapron excellaient dans cette discipline.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la production de masse devait répondre à une consommation grandissante. Chaque famille devait posséder son propre véhicule. Ces nouvelles habitudes ont démocratisé l'automobile pour tous, en emportant à jamais dans cette vague les carrossiers français les plus prestigieux, ces artistes de l'élégance.
Certaines marques ont résisté. Mais pas en France où Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti…ont progressivement disparu. En Italie, la période a vu naître Ferrari avec son fondateur Enzo, fou de vitesse et de compétition. Lamborghini s'est positionné sur un marché haut de gamme en créant des lignes qui ne ressemblent à aucune autre. Maserati, déjà présent avant-guerre, a résisté en produisant en nombre limité des automobiles d'exception.
Mais si un pays peut se targuer de produire des automobiles à l'élégance rare, c'est bien l'Angleterre. Tout au long de l'histoire de sa production automobile, les voitures anglaises n'ont jamais mis de côté cette valeur qui leur a permis de survivre et de perdurer encore aujourd'hui.
Aston Martin symbolise certainement le mieux cette élégance qui en a fait et continue d'en faire son succès. Une ligne fluide et discrète, un moteur puissant, un châssis bien pensé sont les attributs de cette marque choisie par les monarques, les gentlemen et même un bien célèbre agent secret ! Tout en se distinguant sur les circuits internationaux, la production d'après-guerre s'est majoritairement attachée aux coupés, rendant les cabriolets de la marque plus rares encore.
Cette Collection, " So British ", est un hymne à l'Angleterre. Son auteur, un homme discret, pourrait se glorifier d'une carrière internationale de capitaine d'industrie construite sur sa formation d'ingénierie en mécanique et électricité, tantôt basé aux Etats-Unis, tantôt en Angleterre, longtemps au Japon.
Il pourrait se glorifier d'avoir réuni dès les années 70 un aéropage de motos Vincent, puis à partir des années 90, d'avoir rassemblé les plus désirables GT anglaises " plus élégantes que les italiennes (sic) ". Mu par l'idée d'excellence et par la même détermination qui avaient contribué au succès de ses affaires, il enrichit et affina ses choix en déclinant en particulier les différents modèles Aston Martin de telle sorte qu'il nous nous invite à déguster cette formidable " verticale " comme on dit entre œnologues.
Mais son élégance le préserve de toute vanité. Et sa collection, 'So British', présentée ici, est à son image.

Collection 'So British'

Christian Dior described elegance as an entity that is " as much about what you don't see as what you do see ". It manifests itself both in the background and in the form itself, and its presence in one cannot exist with an absence in the other and vice versa.
Elegance can be found in every corner of human and divine creation. The creators of Haute-Couture, whether in fashion or between the wars in automobile design understood this very well. The most impressive creations were, in their day, French. The Saoutchiks, Figoni & Falaschi, Kellners, Labourdettes and Chaprons all excelled in this discipline.
After the Second World War, production increased in response to a growth in demand. Every family wanted to own their own vehicle. These new habits ensured the automobile became accessible to everyone, and the most prestigious French coachbuilders, these artists of elegance, were carried off for ever on this wave.
Certain marques fought back. Not in France however where Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti, disappeared one by one. In Italy, this period saw the birth of Ferrari, with its founder Enzo, passionate about speed and competition. Lamborghini positioned itself at the top end of the market, with styling like nothing seen before. Maserati, already present before the war, stood firm by producing a limited number of exceptional automobiles.
But if there is one country that can lay claim to producing automobiles of a rare elegance, it is England. Throughout the history of its automobile production, British cars have kept hold of this formula. A formula that has enabled it to survive and continue to this day.
Aston Martin symbolises perfectly the supreme elegance that made and continues to make the marque so successful. The subtle and graceful styling, the powerful engine and well-designed chassis are all attributes of a marque favoured by monarchs, gentlemen and even a famous secret agent ! While distinguishing itself on international circuits, post-war production was focused primarily on coupés, making cabriolets by this marque even rarer.
This Collection, " So British ", is a homage to Britain. Its author, a discreet man, could boast of an international career as a captain of industry, with his background in engineering and electricity, based at various times in the United States, England and, for a long time, Japan.
He could be proud of having assembled a glorious collection of Vincent motorcycles during the 1970s. Then, from the 1990s, collecting some of the most desirable British GT cars " more elegant than the Italians (sic) ". Driven by the idea of excellence and by the same determination that contributed to his success in business, he enriched and refined his choices by selecting in particular the different Aston Martin models, inviting us to experience this formidable " vertical tasting " as oenologists would say.
But his elegance precludes any vanity. And his collection 'So British', presented here, is in his image.

Photos © Kevin Van Campenhout

Estimation 100 000 - 150 000 €

Vendu 113 240 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Lot 22

1960 AC Bristol ACECA
No reserve

Vendu 113 240 € [$]

1960 AC Bristol ACECA
No reserve

Carte grise française
Châssis n° BEX795
Moteur n° 100D

- Vendue neuve France par Chardonnet !
- Rare conduite à gauche avec moteur Bristol
- Sportive raffinée
- Sans réserve

Dévoilée lors du Salon d'Earls Court d'octobre 1954, l'AC ACECA reprenait le châssis soigneusement élaboré du roadster ACE tout en adoptant une carrosserie biplace en aluminium fermée, sous la forme d'un élégant fastback. L'habitacle réserve à ses occupants une finition raffinée dans la plus pure tradition des GT britanniques. Enfin, la mécanique AC fut rapidement supplantée par le noble moteur Bristol 6 cylindres 2L issu des BMW 328, lui-même remplacé par un moteur Ford en fin de production. Proposée à un tarif nettement supérieur à la Jaguar Type E, elle ne sera produite qu'à 328 exemplaires toutes motorisations confondues.
Le châssis BEX795 a été vendu neuf en France via le réseau Chardonnet et immatriculé le 24 juin 1960, la veille des 24 Heures du Mans lors desquelles deux AC ACE prenaient le départ !
Il était alors de teinte ivoire avec un intérieur cuir rouge et équipé du brillant moteur Bristol. En 1982, la voiture est entre les mains d'un collectionneur à Montrouge puis intègre une collection en Indre-et-Loire à la fin de l'année 1990. C'est là que notre collectionneur retrouve sa trace et en fait l'acquisition en 2002. La voiture avait d'ores et déjà bénéficié d'une remise en état : la carrosserie avait troqué sa teinte d'origine pour un élégant gris et l'intérieur avait conservé ses baquets en cuir rouge d'origine tandis que les moquettes et contreportes assorties avaient été restaurées. Notre examen a révélé que cette ancienne restauration n'avait pas été reprise depuis et la carrosserie porte les stigmates d'une vie d'utilisation. Le bloc moteur est du type 100 D, coiffé de la culasse du moteur 100 B2 4011, elle-même surmontée des couvre arbre à cames du moteur d'origine (n°100 D2 1084). La boîte de vitesses est, quant à elle, à 5 rapports. Le bel intérieur cossu comporte la planche de bord dotée de l'instrumentation d'origine, à l'exception d'un ampèremètre plus moderne. Les élégantes roues fils sont chaussées de pneus Dunlop Racing qui seront à remplacer lors de la révision complète que nécessite ce bel exemplaire. La plaque d'origine Chardonnet, démontée de longue date, a été retrouvée par un membre du club AC et sera remise au nouveau propriétaire. Sportive, luxueuse et élégante, cette ACECA est d'autant plus rare qu'elle a été délivrée neuve en conduite à gauche avec le moteur le plus noble, elle ne manquera pas, à ce titre, d'attirer les amateurs avisés.

MERCI DE NOTER QUE LA VOITURE EST VENDUE SANS CONTROLE TECHNIQUE.


French title
Chassis n ° BEX795
Engine n ° 100D

- Sold new in France by Chardonnet!
- Rare left-hand drive version with Bristol engine
- Refined sportster
- No reserve

Unveiled at the Earls Court Motor Show in October 1954, the AC ACECA took on the carefully crafted chassis of the Ace roadster, while adopting a closed aluminum two-seater body in the form of an elegant fastback. The interior offered its occupants a refined finish in the purest tradition of British GTs. The AC's mechanicals were substituted by the Bristol 6-cylinder 2L engine from the BMW 328, and then replaced by a Ford engine towards the end of production. Offered at a much higher price than the Jaguar E-Type, only 328 units - all engines combined - were made.
The car on offer, chassis number BEX795 was sold new in France via the Chardonnet network and registered on June 24, 1960, the day before the 24 Hours of Le Mans, during which two AC Aces took the start!
It was then ivory in color with a red leather interior and fitted with the brilliant Bristol engine. In 1982, the car was owned by a collector in Montrouge, and then it became a part of a collection in Indre-et-Loire, by the end of 1990. It was there that our collector found it and acquired the car in 2002. The car had already benefited from an overhaul: the color had been changed to an elegant grey, but the interior had retained its original red leather bucket seats, while the carpets and matching door frames had been restored. Our look at the car revealed that this old restoration had not been repeated since and the body bears the scars of a life of use. The engine block is of the 100 D type, topped by the cylinder head of the 100 B2 4011 engine, itself surmounted by the camshaft covers of the original engine (n ° 100 D2 1084). The gearbox is a 5-speeder. The beautiful plush interior features the instrument panel with original instrumentation, except for a more modern ammeter. The elegant wheels are shod with Dunlop Racing tires which will have to be replaced during the complete overhaul that this beautiful example needs. The original Chardonnet plate, long removed, was found by a member of the AC club and will be returned to the new owner. Sporty, luxurious, and elegant, this ACECA is even rarer as it was delivered new in left-hand-drive with the finest engine, and as such it is sure to attract discerning enthusiasts.

PLEASE NOTE THAT THE CAR IS SOLD WITHOUT TECHNICAL INSPECTION.

Collection 'So British'

Christian Dior décrivait l'élégance comme un tout, " qu'elle est ce qui ne se voit pas autant que ce qui se voit ". Elle se manifeste à la fois dans le fond et dans la forme de l'être-même, de l'objet, et sa présence dans l'une ne peut se priver de l'absence dans l'autre, et inversement.
L'élégance peut se cacher dans tous les recoins de la création humaine et divine. Les créateurs de Haute-Couture, dans la mode ou dans l'automobile d'entre-deux guerres, l'avaient bien compris. Les plus impressionnantes créations furent, en leurs temps, françaises. Les Saoutchik, Figoni & Falaschi, Kellner, Labourdette, Chapron excellaient dans cette discipline.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la production de masse devait répondre à une consommation grandissante. Chaque famille devait posséder son propre véhicule. Ces nouvelles habitudes ont démocratisé l'automobile pour tous, en emportant à jamais dans cette vague les carrossiers français les plus prestigieux, ces artistes de l'élégance.
Certaines marques ont résisté. Mais pas en France où Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti…ont progressivement disparu. En Italie, la période a vu naître Ferrari avec son fondateur Enzo, fou de vitesse et de compétition. Lamborghini s'est positionné sur un marché haut de gamme en créant des lignes qui ne ressemblent à aucune autre. Maserati, déjà présent avant-guerre, a résisté en produisant en nombre limité des automobiles d'exception.
Mais si un pays peut se targuer de produire des automobiles à l'élégance rare, c'est bien l'Angleterre. Tout au long de l'histoire de sa production automobile, les voitures anglaises n'ont jamais mis de côté cette valeur qui leur a permis de survivre et de perdurer encore aujourd'hui.
Aston Martin symbolise certainement le mieux cette élégance qui en a fait et continue d'en faire son succès. Une ligne fluide et discrète, un moteur puissant, un châssis bien pensé sont les attributs de cette marque choisie par les monarques, les gentlemen et même un bien célèbre agent secret ! Tout en se distinguant sur les circuits internationaux, la production d'après-guerre s'est majoritairement attachée aux coupés, rendant les cabriolets de la marque plus rares encore.
Cette Collection, " So British ", est un hymne à l'Angleterre. Son auteur, un homme discret, pourrait se glorifier d'une carrière internationale de capitaine d'industrie construite sur sa formation d'ingénierie en mécanique et électricité, tantôt basé aux Etats-Unis, tantôt en Angleterre, longtemps au Japon.
Il pourrait se glorifier d'avoir réuni dès les années 70 un aéropage de motos Vincent, puis à partir des années 90, d'avoir rassemblé les plus désirables GT anglaises " plus élégantes que les italiennes (sic) ". Mu par l'idée d'excellence et par la même détermination qui avaient contribué au succès de ses affaires, il enrichit et affina ses choix en déclinant en particulier les différents modèles Aston Martin de telle sorte qu'il nous nous invite à déguster cette formidable " verticale " comme on dit entre œnologues.
Mais son élégance le préserve de toute vanité. Et sa collection, 'So British', présentée ici, est à son image.

Collection 'So British'

Christian Dior described elegance as an entity that is " as much about what you don't see as what you do see ". It manifests itself both in the background and in the form itself, and its presence in one cannot exist with an absence in the other and vice versa.
Elegance can be found in every corner of human and divine creation. The creators of Haute-Couture, whether in fashion or between the wars in automobile design understood this very well. The most impressive creations were, in their day, French. The Saoutchiks, Figoni & Falaschi, Kellners, Labourdettes and Chaprons all excelled in this discipline.
After the Second World War, production increased in response to a growth in demand. Every family wanted to own their own vehicle. These new habits ensured the automobile became accessible to everyone, and the most prestigious French coachbuilders, these artists of elegance, were carried off for ever on this wave.
Certain marques fought back. Not in France however where Delahaye, Talbot Lago, Delage, Bugatti, disappeared one by one. In Italy, this period saw the birth of Ferrari, with its founder Enzo, passionate about speed and competition. Lamborghini positioned itself at the top end of the market, with styling like nothing seen before. Maserati, already present before the war, stood firm by producing a limited number of exceptional automobiles.
But if there is one country that can lay claim to producing automobiles of a rare elegance, it is England. Throughout the history of its automobile production, British cars have kept hold of this formula. A formula that has enabled it to survive and continue to this day.
Aston Martin symbolises perfectly the supreme elegance that made and continues to make the marque so successful. The subtle and graceful styling, the powerful engine and well-designed chassis are all attributes of a marque favoured by monarchs, gentlemen and even a famous secret agent ! While distinguishing itself on international circuits, post-war production was focused primarily on coupés, making cabriolets by this marque even rarer.
This Collection, " So British ", is a homage to Britain. Its author, a discreet man, could boast of an international career as a captain of industry, with his background in engineering and electricity, based at various times in the United States, England and, for a long time, Japan.
He could be proud of having assembled a glorious collection of Vincent motorcycles during the 1970s. Then, from the 1990s, collecting some of the most desirable British GT cars " more elegant than the Italians (sic) ". Driven by the idea of excellence and by the same determination that contributed to his success in business, he enriched and refined his choices by selecting in particular the different Aston Martin models, inviting us to experience this formidable " vertical tasting " as oenologists would say.
But his elegance precludes any vanity. And his collection 'So British', presented here, is in his image.

Photos © Kevin Van Campenhout

Estimation 100 000 - 150 000 €

Vendu 113 240 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Détails de la vente

Vente : 4058
Lieu : Artcurial, Paris
Date : 05 févr. 2021 16:00
Commissaire-priseur : Hervé Poulain

Contact

Anne-Claire Mandine
Tél. +33 1 42 99 20 73
motorcars@artcurial.com

Ordres d’Achat
& Enchères par Téléphone

Kristina Vrzests
Tél. +33 1 42 99 20 51
bids@artcurial.com

Conditions Générales d’Achat

Parisienne 2021 en partenariat avec Rétromobile