1972 Lamborghini Miura SV
Vendu 2 388 400
€ [$]
1972 Lamborghini Miura SV
Titre de circulation monégasque
Châssis n° 5050
Moteur n° 30738
N° de production 732
N° Bertone 832
- Un des 19 exemplaires carter sec et air conditionné
- Une des deux Miura SV Carter séparé/ air conditionné vendue neuve en Europe
- Quatre propriétaires seulement, dont un pendant 37 ans
- Superbe présentation, 42 580 km au compteur
- Tous numéros concordant
- Vendue neuve en France
- The Raging Bull Collection
Cette voiture est livrée neuve par le distributeur français bien connu Paris Monceau Automobiles, le 10 juillet 1972. A l'origine de teinte marron métallisé avec intérieur moutarde, cette superbe Miura est délivrée à son premier propriétaire, Monsieur D. Castel qui l'immatricule à Bordeaux sous le numéro 8394 CZ 33, le 30 août 1972. Il la garde à peine deux ans et la cède le 15 février 1974 à son deuxième propriétaire, lui aussi résidant à Bordeaux, si bien que l'immatriculation ne change pas. Le 11 février 1976, son troisième propriétaire, un grand passionné et amateur de sportives italiennes, collectionneur très discret, en fait l'acquisition et, contrairement aux deux précédents, il va la garder 37 ans ! Elle reçoit alors l'immatriculation 8346 GB 13 à Marseille. Dans cet intervalle, ce collectionneur fait faire, au début des années 1980, des travaux de restauration à Modène, et c'est à cette occasion que la voiture est repeinte dans sa belle teinte rouge. Elle est entretenue par son mécanicien à demeure et on la croise de temps en temps dans le pays aixois et marseillais. En 2014, elle bénéficie aussi d'une réfection complète du moteur par Jean-Michel Noël avant d'être acquise par le propriétaire actuel, un collectionneur allemand, fou de la marque au taureau. En 2016 le moteur a été révisé chez KL, spécialiste Lamborghini. Le compteur affiche aujourd'hui 42 580 km et tout nous montre qu'il s'agit de son kilométrage d'origine tant son intérieur en cuir beige, jamais refait, parle de lui-même.
Il s'agit d'un modèle hautement désirable et rare, car il est un des deux seulement avec air conditionné et carter séparé livré neuf en Europe. En effet, les 17 autres ont tous été livrés neuf aux Etats-Unis. Enfin, elle est complètement d'origine car son numéro de fabrication (732) figure sur les portières, le capot et les ailettes de capot, numérotées de 1 à 5 comme il se doit et dans l'ordre. Il n'y a que sur le capot que le numéro est impossible à voir car, comme c'est souvent le cas, il est caché sous la peinture. Comme elle comporte aussi son moteur d'origine, sur cette voiture tous les numéros concordent. Elle correspond donc parfaitement à l'expression qu'affectionnent les collectionneurs, "matching numbers and panels".
Rappelons que, présentée au Salon de Genève 1966, la Lamborghini Miura avait fait l'effet d'une bombe. De conception révolutionnaire pour une voiture de route, elle recevait un châssis-plateforme conçu par Giampalo Dallara, la moteur étant placé transversalement en position centrale-arrière et faisait bloc avec l'embrayage et la boîte de vitesses, formant un ensemble extrêmement compact. Cette disposition originale avait permis à Marcello Gandini, chez Bertone, de tracer une ligne basse, racée, inédite, différente de tout ce que l'on connaissait alors. Stricte deux places, elle était dotée de phares inclinables entourés de "cils" reprenant le style de la prise d'air de capot et, à l'arrière, la lunette laissait place à des lamelles horizontales. Le moteur V12 provenait de la 400 GT, avec une puissance légèrement supérieure, de 350 ch, ce qui permettait à cette "supercar" d'atteindre 270 km/h. On était vraiment en présence d'une machine exceptionnelle et Ferrari mettra plusieurs années à réagir, ne commercialisant sa Berlinetta Boxer à moteur central qu'en 1973. La Miura souffrait toutefois de défauts de jeunesse, en particulier au niveau de la fiabilité et de la stabilité. Ils seront progressivement éliminés sur les versions suivantes, Miura S et Miura SV. Ainsi, sur cette dernière, la puissance s'élevait à 385 ch, ce qui permet à la marque d'annoncer une vitesse de pointe de 300 km/h, valeur exceptionnelle pour l'époque et qui en faisait la voilure de route la plus rapide du monde. Sa suspension arrière modifiée et ses jantes plus larges lui permettaient également de rester mieux accrochée au pavé et de ne pas s'envoler à vitesse élevée. Le confort intérieur était plus soigné, pour confirmer la vocation de Grand Tourisme de la star de Sant' Agata Bolognese. "De tous les essais que j'ai réalisés, la Miura est la voiture qui m'a le plus impressionné", dira José Rosinski. De la part d'un essayeur riche d'un tel passé, c'est un compliment de poids ! Enfin, la SV est aussi une version particulièrement rare, puisque sa production se limite à 150 exemplaires. Grâce à toutes ces caractéristiques, elle est de loin la plus recherchée des Miura.
L'exemplaire que nous présentons, qui n'a connu que quatre propriétaires (dont les trois premiers français dont un pendant 37 ans), n'a pas subi de mauvais traitements et se présente dans un état rare, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, où sa sellerie beige impeccable s'allie à merveille à une carrosserie de toute beauté. Avec tous ses numéros concordants, elle constitue une Miura SV particulièrement désirable.
Monaco title
Chassis n° 5050
Engine n° 30738
Production n° 732
N° Bertone 832
- One of 19 examples with split sump and air conditioning
- One of two dry sump/air conditioned Miura SVs sold new in Europe
- Just four owners, including one owner for 37 years
- Superb presentation, 42,580 km
- Matching numbers
- Sold new in France
- The Raging Bull Collection
This car was delivered new on 10 July 1972, by the well-known French distributor Paris Monceau Automobiles. Originally metallic brown with mustard interior, this superb Miura was sent to its first owner, Mr. D. Castel, who registered the car in Bordeaux on 30 August 1972, with the number 8394 CZ 33. He owned the car for close to two years before selling it on 15 February 1974. The second owner also lived in Bordeaux and the registration remained the same. The third owner, a huge Italian sports car enthusiast and very discreet collector, acquired the car on 11 February 1976, and unlike the previous owners, kept it for 37 years! It was registered 8346 GB 13 in Marseille. During his ownership, he had some restoration work carried out in Modena during the early 1980s. It was at this point that the car was repainted a stunning red. Maintained by his private mechanic, the Miura could often be seen on country roads around Aix and Marseille. In 2014 the engine was completely overhauled by Jean-Michel Noël and the car then sold to the current owner, a German collector and marque enthusiast. Today the odometer reads 42 580 km and it is reasonable to believe this is genuine, given the condition of the original, un-restored tan pigskin interior. In 2016, the engine was overhauled by KL, a Lamborghini specialist. This is a rare and highly desirable model, one of two examples with air conditioning and split sump delivered new in Europe. There were 17 others, all delivered to the US. The car is completely original and the build number (732) is stamped on the doors, bonnet and bonnet wings, which are all correctly numbered 1 - 5. These numbers are visible everywhere apart from the bonnet where, as is often the case, it is hidden under the paintwork. The car also has its original engine, and can therefore be described by the phrase collectors like to see: " matching numbers and panels. "
Let's remember that the launch of the Lamborghini Miura at the Geneva Motor Show in 1966 created an absolute storm. A revolutionary road car, it featured a mid-engine on the chassis-platform designed by Giampalo Dallara. Moreover, it was transversely slung and the gearbox was integrated with the engine sump, making it extremely compact. This innovative layout allowed Marcello Gandini from Bertone to design the car with a low sweeping line, racy, new and unlike anything seen before. Strictly a two-seater car, it featured adjustable circular headlamps with " lashes " that mirrored the air intakes on the bonnet. At the back, the rear window gave way to horizontal louvers. The V-shaped 12 cylinder engine came from the 400GT with a touch more power at 350bhp, which allowed this " supercar " to reach 270km/h. This really was an exceptional machine and it took Ferrari several years to react, only bringing out the mid-engined Berlinetta Boxer in 1973. The Miura did suffer some teething troubles however, in particular with reliability and stability. These problems were progressively eliminated with subsequent versions, the Miura S and Miura SV. On the latter, the power increased to 385 bhp, allowing the marque to record a top speed of 300 km/h, an exceptional feat at the time that made this the fastest road car in the world. The modified rear suspension and wider wheels kept the car firmly grounded and prevented it from lifting up at high speed. The interior was finished to a very high level, confirming the star of Sant' Agata Bolognese as a true Gran Turismo. " Of all the cars I have test-driven, the Miura has impressed me the most ", commented José Rosinski. Coming from someone which such a wealth of experience, this was high praise indeed! Production of the SV was limited to just 150 examples making it particularly rare, and the most highly sought-after Miura by far.
The example on offer has had just four owners from new, and one of the first three French owners kept the car for 37 years. It has been well looked after and is presented in rare condition, inside and out. The impeccable beige upholstery complements the coachwork beautifully. Complete with all its matching numbers, this is a particularly desirable Miura SV.
Photos: Copyright Peter Singhof
Estimation 2 200 000 - 2 600 000 €
Vendu 2 388 400 €
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