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BRASSENS (Georges) Manuscrit autographe pour la chanson Les Deux oncles. 7 p. sur 4 ff. in-4.
Manuscrits pour la chanson les Deux oncles, figurant sur l'album les Copains d'abord, gravé en 1964. On voit ici les recherches, l'élaboration des vers, le travail autour de la version définitive, mais présentant des variantes. L'état qui nous est proposé se situe probablement à peu près à la moitié du travail de composition. Des vers comme " Avec la poudre qu'ils n'avaient pas inventée ", " Dans vos petits jardins l'herbe de l'oubli croît ", " le roi est mort vive le roi ", " Le temps passe 100 fois plus vite qu'on ne croit " ne se retrouvent sous aucune forme dans la version définitive. Comme toujours, des vers sont là, qui vont encore être remaniés pour aboutir à ceux que finalement nous connaissons. Ainsi, " Moi qui n'ai jamais dit de quelqu'un qu'on le tue / Qui pends pas mon bonheur aux cordes des pendus " donnera : " Maintenant que vos controverses se sont tues, / Qu'on s'est bien partagé les cordes des pendus ". Le passage " Un p'tit forget me not pour mon oncle Martin, / Un p'tit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston " retenu dans la chanson est tout ce qu'il reste d'une ébauche plus détaillée : " En pensée je fleuris la tombe à mes tontons / Plein de vergist mein nicht sur celle de Gaston / Qui est mort pour la patrie et pour le roi de Prusse / Plein de vorget me not sur la tombe à Arthur / Qui est mort pour la patrie à genoux contre un mur / En habit de cow-boy et en chaussettes [ ?]usses. " On apprend ainsi que l'oncle Martin s'appelait d'abord Arthur. Cette chanson, sortie sous le " règne " du général de Gaulle, fit polémique et nombre d'admirateurs de Brassens la récusèrent. Elle sera d'ailleurs interdite de diffusion à la radio par la censure. Et la presse titre : " La chanson d'un gars qui serait en train de mal tourner " (Libération, 19 novembre 1964) ou " Georges Brassens défend… l'indéfendable " (L'Humanité, 24 novembre 1964).
Estimation 8 000 - 12 000 €
Vendu 23 400 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 224
BRASSENS (Georges) Manuscrit autographe pour la chanson Les Deux oncles.
BRASSENS (Georges) Manuscrit autographe pour la chanson Les Deux oncles. 7 p. sur 4 ff. in-4.
Manuscrits pour la chanson les Deux oncles, figurant sur l'album les Copains d'abord, gravé en 1964. On voit ici les recherches, l'élaboration des vers, le travail autour de la version définitive, mais présentant des variantes. L'état qui nous est proposé se situe probablement à peu près à la moitié du travail de composition. Des vers comme " Avec la poudre qu'ils n'avaient pas inventée ", " Dans vos petits jardins l'herbe de l'oubli croît ", " le roi est mort vive le roi ", " Le temps passe 100 fois plus vite qu'on ne croit " ne se retrouvent sous aucune forme dans la version définitive. Comme toujours, des vers sont là, qui vont encore être remaniés pour aboutir à ceux que finalement nous connaissons. Ainsi, " Moi qui n'ai jamais dit de quelqu'un qu'on le tue / Qui pends pas mon bonheur aux cordes des pendus " donnera : " Maintenant que vos controverses se sont tues, / Qu'on s'est bien partagé les cordes des pendus ". Le passage " Un p'tit forget me not pour mon oncle Martin, / Un p'tit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston " retenu dans la chanson est tout ce qu'il reste d'une ébauche plus détaillée : " En pensée je fleuris la tombe à mes tontons / Plein de vergist mein nicht sur celle de Gaston / Qui est mort pour la patrie et pour le roi de Prusse / Plein de vorget me not sur la tombe à Arthur / Qui est mort pour la patrie à genoux contre un mur / En habit de cow-boy et en chaussettes [ ?]usses. " On apprend ainsi que l'oncle Martin s'appelait d'abord Arthur. Cette chanson, sortie sous le " règne " du général de Gaulle, fit polémique et nombre d'admirateurs de Brassens la récusèrent. Elle sera d'ailleurs interdite de diffusion à la radio par la censure. Et la presse titre : " La chanson d'un gars qui serait en train de mal tourner " (Libération, 19 novembre 1964) ou " Georges Brassens défend… l'indéfendable " (L'Humanité, 24 novembre 1964).
Estimation 8 000 - 12 000 €
Vendu 23 400 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.