Nous utilisons des cookies pour améliorer notre site et votre expérience utilisateur.
En utilisant notre site, vous acceptez notre politique de cookies. Lire la suite
Commentaire : " Pendant un assez long temps, il n'y avait guère de dames qui ne voulussent être peintes par les Bobruns " : par ces quelques mots, Félibien résume le succès rencontré par les deux cousins portraitistes, Charles et Henri Beaubrun, auprès des " plus spirituelles personnes de la Cour1 " et tout particulièrement de la clientèle féminine. Très appréciés des deux reines de France Anne puis Marie-Thérèse d'Autriche, ils travaillaient en étroite collaboration, rendant impossible de distinguer leurs mains. Assise au pied d'une colonne sur un siège drapé de velours rouge, le modèle de notre tableau porte une riche robe de satin dont le bustier à motif d'écailles parsemées de perles évoque une cuirasse. De précieuses agrafes composées de grandes pierres bleues entourées de perles viennent souligner les manches et le décolleté de ce vêtement coûteux qui désigne cette femme comme une personnalité d'un rang élevé. Le miroir qu'elle tient fait basculer cette représentation dans le genre du portrait historié : il s'agit en effet de l'un des attributs traditionnels de l'allégorie de la Prudence, permettant selon Ripa la connaissance de soi-même, nécessaire à l'homme prudent pour examiner ses défauts et ainsi régler ses actions. 1. A. Félibien, 'Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellens peintres', Paris, 1725, t. IV, p. 333 et suivantes.
Estimation 15 000 - 20 000 €
Vendu 26 000 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 166
Charles et Henri BEAUBRUN Amboise, 1602 - Paris, 1692 / Amboise, 1603 - Paris, 1677 Portrait d'une dame de qualité tenant un miroir
Commentaire : " Pendant un assez long temps, il n'y avait guère de dames qui ne voulussent être peintes par les Bobruns " : par ces quelques mots, Félibien résume le succès rencontré par les deux cousins portraitistes, Charles et Henri Beaubrun, auprès des " plus spirituelles personnes de la Cour1 " et tout particulièrement de la clientèle féminine. Très appréciés des deux reines de France Anne puis Marie-Thérèse d'Autriche, ils travaillaient en étroite collaboration, rendant impossible de distinguer leurs mains. Assise au pied d'une colonne sur un siège drapé de velours rouge, le modèle de notre tableau porte une riche robe de satin dont le bustier à motif d'écailles parsemées de perles évoque une cuirasse. De précieuses agrafes composées de grandes pierres bleues entourées de perles viennent souligner les manches et le décolleté de ce vêtement coûteux qui désigne cette femme comme une personnalité d'un rang élevé. Le miroir qu'elle tient fait basculer cette représentation dans le genre du portrait historié : il s'agit en effet de l'un des attributs traditionnels de l'allégorie de la Prudence, permettant selon Ripa la connaissance de soi-même, nécessaire à l'homme prudent pour examiner ses défauts et ainsi régler ses actions. 1. A. Félibien, 'Entretiens sur les vies et les ouvrages des plus excellens peintres', Paris, 1725, t. IV, p. 333 et suivantes.
Estimation 15 000 - 20 000 €
Vendu 26 000 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Détails de la vente
Vente : 4066
Date : 09 juin 2021 15:00
Commissaire-priseur :
Matthieu Fournier