Vente Maîtres anciens & du XIX siècle - 16 juin 2020 /Lot 228 Ecole italienne de la première partie du XIXe siècle Atelier d'Antonio Canova Danseuse avec les mains sur les hanches ou Erato, muse de la Danse amoureuse et Danseuse avec le doigt sur le menton

  • Ecole italienne de la première partie du XIXe siècle Atelier d'Antonio Canova Danseuse avec les mains sur les hanches ou Erato, muse..
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Ecole italienne de la première partie du XIXe siècle Atelier d'Antonio Canova
Danseuse avec les mains sur les hanches ou Erato, muse de la Danse amoureuse et Danseuse avec le doigt sur le menton
Marbre blanc
Hauteur : 140 cm (55,12 in.)

Reposent sur des bases cylindriques en marbre sarrancolin et marbre blanc
Hauteur totale : 230 cm (90,55 in.)

Dancer with hands on hips and Dancer with finger on chin, white marble, Italian School, 1st part of the 19th C., workshop of A. Canova



Provenance : Collection du baron François Empain, son hôtel, rue Zinner à Bruxelles ;
Puis par descendance ;
Collection particulière, Belgique

Commentaire : Mélomane et grand amateur de danse contemporaine, Canova traite le sujet éminemment sculptural de la danse tout au long de sa carrière. En 1802, au sommet de sa renommée internationale, le maître vénitien se voit commander par Joséphine de Beauharnais une statue pour orner sa demeure de la Malmaison. Livrée en 1812, 'La Danseuse avec les mains sur les hanches' est présentée au Salon et obtient un immense succès.
Après la mort de Joséphine en 1815, la sculpture est vendue à l'empereur de Russie (elle est aujourd'hui conservée au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg).
En 1809 Canova répond à une autre commande traitant du ballet, 'La Danseuse le doigt au menton' pour le banquier Domenico Manzoni di Forli. Le marbre, de même proportion que la Danseuse de l'Ermitage, est livré au financier en 1814 (conservé à Rome, à la Galleria Nazionale d'Arte Antica). Canova exécute jusqu'à sa mort différentes versions de ces deux sculptures qui apparaissent en paire dans les plus belles collections dès le XIXe siècle.
On connaît bien les pratiques d'atelier du sculpteur et si ses assistants sont nombreux, l'artiste est d'une grande méticulosité et exécute parfois en grande partie lui-même les nouvelles versions de ses œuvres à succès. Une seconde version de la Danseuse de Joséphine de Beauharnais, aujourd'hui conservée au musée des Beaux-Arts du Canada à Montréal, est ainsi, formellement, en grande partie autographe.
Nos deux danseuses, qui semblent vouloir descendre de leurs importants piédestaux pour exécuter un pas de danse, sont d'une facture particulièrement habile. L'artiste qui " immortalisa la beauté " a pris soin dans les versions autographes de travailler le marbre de différentes façons pour s'approcher au plus près de la texture naturelle des carnations, des textiles ou encore des fleurs. Ici les drapés aux plis serrés dont on discerne la trame semblent comme mouillés et viennent épouser avec une discrète sensualité les courbes des Muses de la Danse ; là, les chairs sont veloutées et le polissage du marbre rend vibrantes les carnations. Rien n'est laissé au hasard et chaque fleur est détaillée avec autant de précision que les doigts enserrant les tuniques ou les pieds légers et aériens.

Estimation 100 000 - 200 000 €

Vendu 238 400 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Lot 228

Ecole italienne de la première partie du XIXe siècle Atelier d'Antonio Canova
Danseuse avec les mains sur les hanches ou Erato, muse de la Danse amoureuse et Danseuse avec le doigt sur le menton

Vendu 238 400 € [$]

Ecole italienne de la première partie du XIXe siècle Atelier d'Antonio Canova
Danseuse avec les mains sur les hanches ou Erato, muse de la Danse amoureuse et Danseuse avec le doigt sur le menton
Marbre blanc
Hauteur : 140 cm (55,12 in.)

Reposent sur des bases cylindriques en marbre sarrancolin et marbre blanc
Hauteur totale : 230 cm (90,55 in.)

Dancer with hands on hips and Dancer with finger on chin, white marble, Italian School, 1st part of the 19th C., workshop of A. Canova



Provenance : Collection du baron François Empain, son hôtel, rue Zinner à Bruxelles ;
Puis par descendance ;
Collection particulière, Belgique

Commentaire : Mélomane et grand amateur de danse contemporaine, Canova traite le sujet éminemment sculptural de la danse tout au long de sa carrière. En 1802, au sommet de sa renommée internationale, le maître vénitien se voit commander par Joséphine de Beauharnais une statue pour orner sa demeure de la Malmaison. Livrée en 1812, 'La Danseuse avec les mains sur les hanches' est présentée au Salon et obtient un immense succès.
Après la mort de Joséphine en 1815, la sculpture est vendue à l'empereur de Russie (elle est aujourd'hui conservée au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg).
En 1809 Canova répond à une autre commande traitant du ballet, 'La Danseuse le doigt au menton' pour le banquier Domenico Manzoni di Forli. Le marbre, de même proportion que la Danseuse de l'Ermitage, est livré au financier en 1814 (conservé à Rome, à la Galleria Nazionale d'Arte Antica). Canova exécute jusqu'à sa mort différentes versions de ces deux sculptures qui apparaissent en paire dans les plus belles collections dès le XIXe siècle.
On connaît bien les pratiques d'atelier du sculpteur et si ses assistants sont nombreux, l'artiste est d'une grande méticulosité et exécute parfois en grande partie lui-même les nouvelles versions de ses œuvres à succès. Une seconde version de la Danseuse de Joséphine de Beauharnais, aujourd'hui conservée au musée des Beaux-Arts du Canada à Montréal, est ainsi, formellement, en grande partie autographe.
Nos deux danseuses, qui semblent vouloir descendre de leurs importants piédestaux pour exécuter un pas de danse, sont d'une facture particulièrement habile. L'artiste qui " immortalisa la beauté " a pris soin dans les versions autographes de travailler le marbre de différentes façons pour s'approcher au plus près de la texture naturelle des carnations, des textiles ou encore des fleurs. Ici les drapés aux plis serrés dont on discerne la trame semblent comme mouillés et viennent épouser avec une discrète sensualité les courbes des Muses de la Danse ; là, les chairs sont veloutées et le polissage du marbre rend vibrantes les carnations. Rien n'est laissé au hasard et chaque fleur est détaillée avec autant de précision que les doigts enserrant les tuniques ou les pieds légers et aériens.

Estimation 100 000 - 200 000 €

Vendu 238 400 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Détails de la vente

Vente : 3979
Date : 16 juin 2020 18:00
Commissaire-priseur : Matthieu Fournier

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Matthieu Fournier
Tél. +33 1 42 99 20 26
mfournier@artcurial.com

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