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Jean-Joseph CARRIÈS Lyon, 1855 - Paris, 1894 Jules Breton au chapeau Plâtre patiné Titré 'portrait / de / Jules Breton / maître Peintre (...) / de mon temps / (...)', localisé et daté 'PAris / (?) Aout / 1885' sur l'épaule gauche Dédicacé 'A sa Fille Bien Aimée / Madame D(...) / Breton par Carries' au verso Hauteur : 68,50 cm (26,97 in.)
Portrait of Jules Breton, patinated plaster, signed and dated, by J. J. Carriès
Provenance : Probablement collection du peintre Achille Cesbron
Bibliographie : Probablement Arsène Alexandre, 'Jean Carriès. Imagier et potier', Paris, 1895, p. 207
Bilbiographie en rapport : Aurélie Simier (dir.), 'Jean Carriès (1855-1894). La matière de l'étrange', cat. exp. Paris, Petit Palais, 2007-2008, p. 202, modèle référencé sous le n° PPS00580
Commentaire : En visitant le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1881, le reconnu et respecté Jules Breton ne s'attendait sûrement pas à tomber en admiration devant les œuvres d'un jeune sculpteur lyonnais, à peine débarqué depuis quelques années à Paris afin d'y faire valoir son art. C'est en 1875 que Jean-Joseph Carriès proposa ses premiers envois au Salon, mais le véritable tournant et coup d'accélérateur de sa carrière aura lieu en 1881. Emerveillé par les propositions de notre artiste cette année-là, le maître du réalisme pictural en France s'empressa de lui commander son buste. Commande hautement prestigieuse pour notre sculpteur encore à la recherche de reconnaissance, elle constituera le point de départ de l'ascension vertigineuse devant laquelle se tient alors Carriès. Après réflexions et tâtonnements, la première proposition, modelage en cire aujourd'hui conservé au Musée d'Orsay, montrera un Jules Breton tête nue dans la plus grande simplicité. Mais le modèle, tout comme l'artiste ne se satisfirent de cette première idée. La seconde sera la bonne. En 1885, le buste majestueux présentant le peintre à mi-corps avec son large chapeau et sa blouse de travail tel que nous le connaissons aujourd'hui sera encore à l'état de cire. Quatre années auront donc été nécessaires pour que notre jeune sculpteur puisse enfin accoucher de son œuvre, preuve de la particulière exigence fixée par son modèle, mais aussi et surtout par lui-même. Le résultat est absolument exceptionnel ; et au-delà des prestiges immenses liés aux identités de l'auteur et du modèle, l'objet dans le sens strict du terme suscite une rare désirabilité. Il constitue indiscutablement une sculpture éminemment élégante, à l'allure remarquable, témoignage virtuose de ce que la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle a de mieux à offrir.
Estimation 15 000 - 20 000 €
Vendu 19 500 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Jean-Joseph CARRIÈS Lyon, 1855 - Paris, 1894 Jules Breton au chapeau Plâtre patiné Titré 'portrait / de / Jules Breton / maître Peintre (...) / de mon temps / (...)', localisé et daté 'PAris / (?) Aout / 1885' sur l'épaule gauche Dédicacé 'A sa Fille Bien Aimée / Madame D(...) / Breton par Carries' au verso Hauteur : 68,50 cm (26,97 in.)
Portrait of Jules Breton, patinated plaster, signed and dated, by J. J. Carriès
Provenance : Probablement collection du peintre Achille Cesbron
Bibliographie : Probablement Arsène Alexandre, 'Jean Carriès. Imagier et potier', Paris, 1895, p. 207
Bilbiographie en rapport : Aurélie Simier (dir.), 'Jean Carriès (1855-1894). La matière de l'étrange', cat. exp. Paris, Petit Palais, 2007-2008, p. 202, modèle référencé sous le n° PPS00580
Commentaire : En visitant le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1881, le reconnu et respecté Jules Breton ne s'attendait sûrement pas à tomber en admiration devant les œuvres d'un jeune sculpteur lyonnais, à peine débarqué depuis quelques années à Paris afin d'y faire valoir son art. C'est en 1875 que Jean-Joseph Carriès proposa ses premiers envois au Salon, mais le véritable tournant et coup d'accélérateur de sa carrière aura lieu en 1881. Emerveillé par les propositions de notre artiste cette année-là, le maître du réalisme pictural en France s'empressa de lui commander son buste. Commande hautement prestigieuse pour notre sculpteur encore à la recherche de reconnaissance, elle constituera le point de départ de l'ascension vertigineuse devant laquelle se tient alors Carriès. Après réflexions et tâtonnements, la première proposition, modelage en cire aujourd'hui conservé au Musée d'Orsay, montrera un Jules Breton tête nue dans la plus grande simplicité. Mais le modèle, tout comme l'artiste ne se satisfirent de cette première idée. La seconde sera la bonne. En 1885, le buste majestueux présentant le peintre à mi-corps avec son large chapeau et sa blouse de travail tel que nous le connaissons aujourd'hui sera encore à l'état de cire. Quatre années auront donc été nécessaires pour que notre jeune sculpteur puisse enfin accoucher de son œuvre, preuve de la particulière exigence fixée par son modèle, mais aussi et surtout par lui-même. Le résultat est absolument exceptionnel ; et au-delà des prestiges immenses liés aux identités de l'auteur et du modèle, l'objet dans le sens strict du terme suscite une rare désirabilité. Il constitue indiscutablement une sculpture éminemment élégante, à l'allure remarquable, témoignage virtuose de ce que la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle a de mieux à offrir.
Estimation 15 000 - 20 000 €
Vendu 19 500 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Détails de la vente
Vente : 3979
Date : 16 juin 2020 18:00
Commissaire-priseur :
Matthieu Fournier