PAIRE DE TABLE RAFRAICHISSOIRS D'EPOQUE TRANSITION ESTAMPILLE DE JEAN-JOSEPH GEGENBACH, DIT CANABAS
Vendu 48 884
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PAIRE DE TABLE RAFRAICHISSOIRS D'EPOQUE TRANSITION ESTAMPILLE DE JEAN-JOSEPH GEGENBACH, DIT CANABAS
En acajou et placage d'acajou, dessus de marbre blanc veiné gris, la ceinture ouvrant par un tiroir, reposant sur quatre montants cambrés réunis par deux tablettes d'entrejambe et terminés par des roulettes ; muni de deux seaux en métal argenté de la fin du XIXème siècle, estampillées J. CANABAS et poinçon de jurande JME ; petites restaurations
Hauteur : 77 cm. (30 1/4 in.), Largeur : 56 cm. (22 in.), Profondeur : 50 cm. (19 3/4 in.)
Jean-Joseph Gegenbach dit Canabas, recu maître en 1766
A PAIR OF TRANSITIONAL MAHOGANY TABLE RAFRAICHISSOIRS, STAMPED BY JEAN-JOSEPH GEGENBACH CALLED CANABAS
Par ses lignes harmonieuses et le choix de l'acajou, cette élégante paire de tables à rafraîchir est caractéristique de l'œuvre de Canabas (1712-1797). Cet ébéniste-menuisier d'origine allemande était, comme le signale Pierre Kjellberg " le grand maitre des petits meubles en acajou ". Il produisit essentiellement des petits meubles fonctionnels dans un acajou selectionné avec soin.
Le mot table rafraichissoir indique une petite table dont le plateau, comporte une ou plusieurs cavités servant à placer un ou plusieurs seaux en métal destinés à rafraichir des boissons et parfois des cases allongés servant à ranger des couverts. La table peut revêtir différentes formes : carrée (comme dans le cas de notre paire), rectangulaire ainsi que triangulaire, trapézoïdale ou circulaire. Le dessus peut être totalement en bois ou totalement en marbre ou une combinaison des deux. Certains exemplaires présentent aussi des ornementations en bronze ciselé et doré. La forme de nos rafraichissoirs est rattachée au nom de Canabas, dont il semble être le seul auteur
Plusieurs pièces attribuées ou estampillées par Canabas sont passées en vente publique pendant les dernières années ; parmi elles citons :
- Une paire vendue chez Christie's Londres, le 5 juin 2008, lot 66 (£ 22.500)
- Une paire vendue chez Christie's New York, le 20 octobre 2006, lot 813 ($ 192.000)
- Un exemplaire vendu à Paris, Hôtel Drouot, le 18 décembre 2001, ancienne collection Hammel, lot 159 (€ 22.105)
- Une paire vendue à Paris, Hôtel Drouot, le 11 avril 1996 (940.700 FF)
Parmi les modèles conservés dans des musées, citons la paire du Louvre (donation de Madame Blard, 1994) ainsi que l'exemplaire du cabinet des porcelaines de l'Hôtel Nissim de Camondo (S. Legrand-Rossi, Le Mobilier du Musée Nissim de Camondo , Editions Faton, 2009, page 65) ; un exemplaire non estampillé se trouve au Musée Jacquemart-André (N. de Reyniès, Le Mobilier Domestique , Editions du Patrimoine, page 340, fig. 1340).
Enfin, un rafraichissoir similaire, muni d'une seule tablette d'entrejambe, est reproduit dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIème siècle, Les Editions de l'Amateur, 2008, p. 164, fig. A.
Estimation 15 000 - 20 000 €
Vendu 48 884 €
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