Nous utilisons des cookies pour améliorer notre site et votre expérience utilisateur.
En utilisant notre site, vous acceptez notre politique de cookies. Lire la suite
PARTIE DE BEAU LINTEAU NASRIDE OU MÉRINIDE Maroc mérinide ou nasride, XIVe siècle Profondément et élégamment sculpté d'un décor d'arcatures trilobés, décoré de pommes de pins et de palmettes. Dim. : 70,5 x 27 cm
A Fragment from a Fine Marinid or Nasrid Wooden Beam, Morocco or Al-Andalus, 14th
La prise de Marrakech en 1268 marque l'effondrement de l'empire almohade et l'établissement du sultanat mérinide (r. 1269-1465). Les Mérinides installent leur nouvelle capitale à Fès qui devient rapidement un centre religieux, intellectuel et artistique majeur de l'Occident musulman. Désireux d'asseoir leur légitimé et de proclamer le prestige de leur règne, ils lancent un vaste programme de constructions civiles, religieuses et militaires. Au sein de cette architecture nouvelle, le bois tient une place de choix : corniches, frises, linteaux, corbeaux ou encore portes sont richement sculptés de décors végétaux, floraux, géométriques et épigraphiques au sein desquels se déploie toute la richesse des styles coufiques.
Les artistes mérinides, héritiers des techniques almoravides et almohades, poussent le travail du bois à un niveau de virtuosité inégalé. Cela est sensible sur notre fragment de linteau qui affiche un décor réparti sur trois plans avec un modelé usant de profonds défoncements et donnant l'impression d'une sculpture en relief tendant vers la ronde-bosse. La prédominance du motif de la pomme de pin arquée, que l'on retrouve déjà sur le minbar de la mosquée des Andalous, invite à rapprocher notre bois sculpté des productions mérinides de la fin du XIIIe siècle. On peut évoquer en particulier trois linteaux très similaires, conservés au Metropolitan Museum of Art (inv. 1985.241), dans la collection al-Sabah (inv. LNS. 62W) et au musée Nejjarine de Fès (inv. 98-279). Voir à ce sujet Lintz, Déléry et Tuil Leonetti (dir.), Le Maroc médiéval : un empire de l'Afrique à l'Espagne, Paris, 2014, no. 269, p. 444-45.
Estimation 1 500 - 2 000 €
Vendu 6 560 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 107
PARTIE DE BEAU LINTEAU NASRIDE OU MÉRINIDE Maroc mérinide ou nasride, XIVe siècle
PARTIE DE BEAU LINTEAU NASRIDE OU MÉRINIDE Maroc mérinide ou nasride, XIVe siècle Profondément et élégamment sculpté d'un décor d'arcatures trilobés, décoré de pommes de pins et de palmettes. Dim. : 70,5 x 27 cm
A Fragment from a Fine Marinid or Nasrid Wooden Beam, Morocco or Al-Andalus, 14th
La prise de Marrakech en 1268 marque l'effondrement de l'empire almohade et l'établissement du sultanat mérinide (r. 1269-1465). Les Mérinides installent leur nouvelle capitale à Fès qui devient rapidement un centre religieux, intellectuel et artistique majeur de l'Occident musulman. Désireux d'asseoir leur légitimé et de proclamer le prestige de leur règne, ils lancent un vaste programme de constructions civiles, religieuses et militaires. Au sein de cette architecture nouvelle, le bois tient une place de choix : corniches, frises, linteaux, corbeaux ou encore portes sont richement sculptés de décors végétaux, floraux, géométriques et épigraphiques au sein desquels se déploie toute la richesse des styles coufiques.
Les artistes mérinides, héritiers des techniques almoravides et almohades, poussent le travail du bois à un niveau de virtuosité inégalé. Cela est sensible sur notre fragment de linteau qui affiche un décor réparti sur trois plans avec un modelé usant de profonds défoncements et donnant l'impression d'une sculpture en relief tendant vers la ronde-bosse. La prédominance du motif de la pomme de pin arquée, que l'on retrouve déjà sur le minbar de la mosquée des Andalous, invite à rapprocher notre bois sculpté des productions mérinides de la fin du XIIIe siècle. On peut évoquer en particulier trois linteaux très similaires, conservés au Metropolitan Museum of Art (inv. 1985.241), dans la collection al-Sabah (inv. LNS. 62W) et au musée Nejjarine de Fès (inv. 98-279). Voir à ce sujet Lintz, Déléry et Tuil Leonetti (dir.), Le Maroc médiéval : un empire de l'Afrique à l'Espagne, Paris, 2014, no. 269, p. 444-45.
Estimation 1 500 - 2 000 €
Vendu 6 560 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.