Vente Collections du Château de Malicorne - 13 juin 2017 /Lot 110 Pendule au char, époque Empire Attribuée à André-Antoine Ravrio (1759-1814)
PENDULE AU CHAR D'ÉPOQUE EMPIRE Attribuée à André-Antoine Ravrio (1759-1814)
En bronze ciselé et doré, le cadran émaillé bleu et blanc signé " Dubuc J. Paris ", et signé " Dubuisson " en partie basse, inscrit dans la roue d'un char terminé en col de cygne, conduit par une figure d'Amour debout et tiré par deux chiens, la base en marbre vert de mer ornée au centre d'une plaque portant l'inscription " L'Amour conduit par la Fidélité "
H. : 53 cm (20 3/4 in.)
l. : 56 cm (22 in.)
Étienne Gobin (1731-1815), dit Dubuisson, émailleur mentionné dans les années 1790 dans la rue de la Huchette et vers 1812, dans la rue de la Calandre. Spécialisé dans les boîtes de montres et cadrans émaillées, il est réputé pour l'habileté exceptionnelle de son travail.
An Empire ormolu and green marble mantel-clock, the mounts attributed to André-Antoine Ravrio (1759-1814), the dial signed by Dubuc, the enamel by Étienne Gobin, known as Dubuisson (1731-1815)
Bibliographie : J.Ebeling, U. Leben, "Le Style Empire, l'hôtel de Beauharnais à Paris", Flammarion, Paris, 2016, p. 96.
P. Kjellberg, " Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle ", Paris, 1997, p. 418, fig. D.
H.Ottomeyer, P.Proschel et al. " Vergoldete Bronzen ", Munich, 1986, Vol. I, p. 353, fig. 5.8.7.
Commentaire : La composition de cette pièce s'inspire directement d'une pendule, intitulée " Le Char de la Fidélité ", sur laquelle un épagneul tire le char de l'Amour, livrée par le bronzier Ravrio (1759-1814) pour le boudoir d'argent de l'Impératrice Joséphine au Palais de l'Elysée (cfr. M-F. Dupuy-Baylet, " Pendules du Mobilier national 1800-1870 ", Dijon, 2006, p. 53, n.11). Ravrio déclina ce modèle en y apportant certaines variantes, désormais deux chiens tirent un char dirigé par la figure de l'Amour sous les traits d'Apollon. Les pendules dites " au char " rencontrèrent un immense succès, mais notre modèle ne fut réalisé qu'en un nombre restreint. Parmi les autres pendules répertoriées, citons : une première, le cadran signé Ridel à Paris, reproduite dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, " Vergoldete Bronzen ", Vol. I, Munich, 1986, p. 353, fig. 5.8.7 ; une deuxième, les deux chiens offrant des attitudes belliqueuses, illustrée dans P. Kjellberg, " Encyclopédie de la Pendule française du Moyen Age au XXe siècle ", Paris, 1997, p. 418, fig. D ; une autre appartient aux collections du Mobilier national et est exposée au Ministère de la Guerre (cfr. Y. Gay et A. Lemaire, " Les pendules au char ", ANCAHA, printemps 1993, n° 66, p. 36).
Estimation 15 000 - 20 000 €
Lot 110
Pendule au char, époque Empire
Attribuée à André-Antoine Ravrio (1759-1814)
Vendu 39 000 € [$]
PENDULE AU CHAR D'ÉPOQUE EMPIRE Attribuée à André-Antoine Ravrio (1759-1814)
En bronze ciselé et doré, le cadran émaillé bleu et blanc signé " Dubuc J. Paris ", et signé " Dubuisson " en partie basse, inscrit dans la roue d'un char terminé en col de cygne, conduit par une figure d'Amour debout et tiré par deux chiens, la base en marbre vert de mer ornée au centre d'une plaque portant l'inscription " L'Amour conduit par la Fidélité "
H. : 53 cm (20 3/4 in.)
l. : 56 cm (22 in.)
Étienne Gobin (1731-1815), dit Dubuisson, émailleur mentionné dans les années 1790 dans la rue de la Huchette et vers 1812, dans la rue de la Calandre. Spécialisé dans les boîtes de montres et cadrans émaillées, il est réputé pour l'habileté exceptionnelle de son travail.
An Empire ormolu and green marble mantel-clock, the mounts attributed to André-Antoine Ravrio (1759-1814), the dial signed by Dubuc, the enamel by Étienne Gobin, known as Dubuisson (1731-1815)
Bibliographie : J.Ebeling, U. Leben, "Le Style Empire, l'hôtel de Beauharnais à Paris", Flammarion, Paris, 2016, p. 96.
P. Kjellberg, " Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle ", Paris, 1997, p. 418, fig. D.
H.Ottomeyer, P.Proschel et al. " Vergoldete Bronzen ", Munich, 1986, Vol. I, p. 353, fig. 5.8.7.
Commentaire : La composition de cette pièce s'inspire directement d'une pendule, intitulée " Le Char de la Fidélité ", sur laquelle un épagneul tire le char de l'Amour, livrée par le bronzier Ravrio (1759-1814) pour le boudoir d'argent de l'Impératrice Joséphine au Palais de l'Elysée (cfr. M-F. Dupuy-Baylet, " Pendules du Mobilier national 1800-1870 ", Dijon, 2006, p. 53, n.11). Ravrio déclina ce modèle en y apportant certaines variantes, désormais deux chiens tirent un char dirigé par la figure de l'Amour sous les traits d'Apollon. Les pendules dites " au char " rencontrèrent un immense succès, mais notre modèle ne fut réalisé qu'en un nombre restreint. Parmi les autres pendules répertoriées, citons : une première, le cadran signé Ridel à Paris, reproduite dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, " Vergoldete Bronzen ", Vol. I, Munich, 1986, p. 353, fig. 5.8.7 ; une deuxième, les deux chiens offrant des attitudes belliqueuses, illustrée dans P. Kjellberg, " Encyclopédie de la Pendule française du Moyen Age au XXe siècle ", Paris, 1997, p. 418, fig. D ; une autre appartient aux collections du Mobilier national et est exposée au Ministère de la Guerre (cfr. Y. Gay et A. Lemaire, " Les pendules au char ", ANCAHA, printemps 1993, n° 66, p. 36).
Estimation 15 000 - 20 000 €
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