Vente Mobilier & Objets d’Art - 21-22 déc. 2020 - 17:00 & 14:00 /Lot 30 Perruquière d’époque Louis XV Attribuée à François Rubestuck
PERRUQUIÈRE D'ÉPOQUE LOUIS XV Attribuée à François Rubestuck
En vernis européen à décor polychrome de chinoiseries sur fond jonquille, ornementation de bronze ciselé et doré au C couronné, dessus de marbre brèche d'Alep accidenté et restauré, la façade ouvrant par un tiroir, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, une étiquette au dos inscrite "salon" au crayon ; petits accidents et manques
H. : 87 cm (34 1/4 in.)
l. : 93 cm (36 1/2 in.)
P. : 46 cm (18 in.)
Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749.
Provenance :
Ancienne collection Monsieur (1883-1973) et Madame (1894-1982) Robert Dormeuil dans leur hôtel particulier, 16 rue Murillo à Paris,
Puis par descendance jusqu'au propriétaire actuel.
A Louis XV ormolu-mounted and japanned perruquiere, attributed to François Rubestuck
Le vernis Martin, qui doit son nom à une célèbre famille de peintres vernisseurs, s'est développé depuis le règne de Marie de Médicis ; la pratique demeura cependant marginale jusqu'au début du XVIIIe siècle, époque où la famille des frères Martin lui donna ses lettres de noblesse.
Dans le mobilier, cette technique présentait l'avantage d'augmenter la palette chromatique en obtenant des meubles aux décors à fond blanc, vert, bleu ou jaune, telle que la perruquière que nous proposons, alors que les laques de Chine ou Japon se limitent plutôt au fond rouge ou noir. Le vernis jaune parfois désigné sous le terme jonquille au XVIIIe siècle est cependant rare. Une commode vers 1740, estampillée F.G, est ornée d'un décor de branchages fleuris animés de volatiles s'inspirant à la fois des décors chinois et des motifs d'indienne (1).
François Rubestuck, maître en 1766, se spécialisa dans la production de meubles en vernis à l'imitation des laques d'Orient sur fond noir ou de couleur variée. Un certain nombre de commodes ou de secrétaires, ornés de chinoiseries à motif d'architectures animées de personnages réalisés sur fond jonquille, portent son estampille. Cette production lui est ainsi traditionnellement attribuée.
Parmi les œuvres estampillées citons une commode provenant des anciennes collections Patino et passée en vente à Paris, palais Galliera en 1975 ou un secrétaire à abattant provenant de la collection Djahanguir Riahi dispersée par Christie's New York, le 2 novembre 2000, lot 53.
(1) Catalogue d'exposition Les secrets de la laque française, le vernis Martin, Les Arts décoratifs, Paris 2014, n°50, p.97.
Estimation 50 000 - 70 000 €
Lot 30
Perruquière d’époque Louis XV
Attribuée à François Rubestuck
Vendu 130 000 € [$]
PERRUQUIÈRE D'ÉPOQUE LOUIS XV Attribuée à François Rubestuck
En vernis européen à décor polychrome de chinoiseries sur fond jonquille, ornementation de bronze ciselé et doré au C couronné, dessus de marbre brèche d'Alep accidenté et restauré, la façade ouvrant par un tiroir, les pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze, une étiquette au dos inscrite "salon" au crayon ; petits accidents et manques
H. : 87 cm (34 1/4 in.)
l. : 93 cm (36 1/2 in.)
P. : 46 cm (18 in.)
Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749.
Provenance :
Ancienne collection Monsieur (1883-1973) et Madame (1894-1982) Robert Dormeuil dans leur hôtel particulier, 16 rue Murillo à Paris,
Puis par descendance jusqu'au propriétaire actuel.
A Louis XV ormolu-mounted and japanned perruquiere, attributed to François Rubestuck
Le vernis Martin, qui doit son nom à une célèbre famille de peintres vernisseurs, s'est développé depuis le règne de Marie de Médicis ; la pratique demeura cependant marginale jusqu'au début du XVIIIe siècle, époque où la famille des frères Martin lui donna ses lettres de noblesse.
Dans le mobilier, cette technique présentait l'avantage d'augmenter la palette chromatique en obtenant des meubles aux décors à fond blanc, vert, bleu ou jaune, telle que la perruquière que nous proposons, alors que les laques de Chine ou Japon se limitent plutôt au fond rouge ou noir. Le vernis jaune parfois désigné sous le terme jonquille au XVIIIe siècle est cependant rare. Une commode vers 1740, estampillée F.G, est ornée d'un décor de branchages fleuris animés de volatiles s'inspirant à la fois des décors chinois et des motifs d'indienne (1).
François Rubestuck, maître en 1766, se spécialisa dans la production de meubles en vernis à l'imitation des laques d'Orient sur fond noir ou de couleur variée. Un certain nombre de commodes ou de secrétaires, ornés de chinoiseries à motif d'architectures animées de personnages réalisés sur fond jonquille, portent son estampille. Cette production lui est ainsi traditionnellement attribuée.
Parmi les œuvres estampillées citons une commode provenant des anciennes collections Patino et passée en vente à Paris, palais Galliera en 1975 ou un secrétaire à abattant provenant de la collection Djahanguir Riahi dispersée par Christie's New York, le 2 novembre 2000, lot 53.
(1) Catalogue d'exposition Les secrets de la laque française, le vernis Martin, Les Arts décoratifs, Paris 2014, n°50, p.97.
Estimation 50 000 - 70 000 €
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