Nous utilisons des cookies pour améliorer notre site et votre expérience utilisateur.
En utilisant notre site, vous acceptez notre politique de cookies. Lire la suite
PORTEFEUILLE A SOUFFLETS DU XVIIIe SIECLE DE LA COMTESSE DE BRIONNE En maroquin rouge, doré aux petits fers et légendé "Portefeuille de S.A. MADme. La Comtesse de Brionne" L'intérieur foncé de soie et muni de sa clef ; accidents, usures et manques 31 x 40 cm (31 1/4 x 15 3/4 in.)
A morocco leather porte document, 18th century period, belonging to the Countess of Brionne
Commentaire : « Elle était la beauté même, et la sagesse infuse » : voilà comment Madame de Créquy décrit Louise-Julie-Constance de Rohan-Rochefort, comtesse de Brionne (1734-1815) dans ses Souvenirs. Celle-ci, chanoinesse de l'Abbaye de Remiremont à neuf ans, descendante des ducs de Bretagne, est connue pour avoir entretenue une liaison platonique avec le roi Louis XV et pour sa proximité avec le duc de Choiseul. Elle épouse en 1748 Louis Charles de Lorraine, cousin de l'empereur du Saint-Empire et Grand écuyer de France. Après l'accident de chasse qui terrasse son mari elle se bât auprès du roi, avec l'aide du ministre Choiseul, pour que survive la charge de son époux au bénéfice de son fils. Ainsi, avant que ce dernier n'atteigne l'âge suffisant, la comtesse de Brionne devient pour la première et dernière fois dans l'Histoire de France Grande écuyère de France. Dans ses Mémoires Laure Junot d'Abrantès relate un évènement de la vie de la comtesse de Brionne qui permet d'établir un lien entre ces deux personnalités historiques représentées par le truchement de leurs souvenirs dans notre vente : pendant la Révolution française, la comtesse de Brionne est arrêtée dans une ville de Bourgogne alors qu'elle prend le chemin de l'exil ; « (…) on disait que Madame de Brionne emportait les diamants de la couronne ; elle était mère du prince de Lambesc, dont le nom était en horreur au peuple pour son affaire des Tuileries ; de plus, elle était de la maison de Lorraine, et c'en était assez pour la rendre suspecte : elle fut donc arrêtée ; mais, grâce à Junot, cette démarche, qui aurait pu avoir un caractère fort alarmant pour celle qui en était l'objet, n'eut d'autre suite fâcheuse que le fait même de son arrestation ». Estimation 600 - 800 €
Vendu 2 886 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 86
PORTEFEUILLE A SOUFFLETS DU XVIIIe SIECLE DE LA COMTESSE DE BRIONNE
PORTEFEUILLE A SOUFFLETS DU XVIIIe SIECLE DE LA COMTESSE DE BRIONNE En maroquin rouge, doré aux petits fers et légendé "Portefeuille de S.A. MADme. La Comtesse de Brionne" L'intérieur foncé de soie et muni de sa clef ; accidents, usures et manques 31 x 40 cm (31 1/4 x 15 3/4 in.)
A morocco leather porte document, 18th century period, belonging to the Countess of Brionne
Commentaire : « Elle était la beauté même, et la sagesse infuse » : voilà comment Madame de Créquy décrit Louise-Julie-Constance de Rohan-Rochefort, comtesse de Brionne (1734-1815) dans ses Souvenirs. Celle-ci, chanoinesse de l'Abbaye de Remiremont à neuf ans, descendante des ducs de Bretagne, est connue pour avoir entretenue une liaison platonique avec le roi Louis XV et pour sa proximité avec le duc de Choiseul. Elle épouse en 1748 Louis Charles de Lorraine, cousin de l'empereur du Saint-Empire et Grand écuyer de France. Après l'accident de chasse qui terrasse son mari elle se bât auprès du roi, avec l'aide du ministre Choiseul, pour que survive la charge de son époux au bénéfice de son fils. Ainsi, avant que ce dernier n'atteigne l'âge suffisant, la comtesse de Brionne devient pour la première et dernière fois dans l'Histoire de France Grande écuyère de France. Dans ses Mémoires Laure Junot d'Abrantès relate un évènement de la vie de la comtesse de Brionne qui permet d'établir un lien entre ces deux personnalités historiques représentées par le truchement de leurs souvenirs dans notre vente : pendant la Révolution française, la comtesse de Brionne est arrêtée dans une ville de Bourgogne alors qu'elle prend le chemin de l'exil ; « (…) on disait que Madame de Brionne emportait les diamants de la couronne ; elle était mère du prince de Lambesc, dont le nom était en horreur au peuple pour son affaire des Tuileries ; de plus, elle était de la maison de Lorraine, et c'en était assez pour la rendre suspecte : elle fut donc arrêtée ; mais, grâce à Junot, cette démarche, qui aurait pu avoir un caractère fort alarmant pour celle qui en était l'objet, n'eut d'autre suite fâcheuse que le fait même de son arrestation ». Estimation 600 - 800 €
Vendu 2 886 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.